Zara à nouveau accusé d’esclavage

© Reuters

La chaîne de mode espagnole Zara est accusée pour la seconde fois en moins de deux ans d’imposer des conditions de travail épouvantables dans ses usines en Amérique du Sud. C’est ce que révèle le Daily Mail.

En 2011, Zara avait pourtant juré de mettre fin aux conditions misérables de travail au Brésil. La société avait été obligée de payer une amende et une rétribution à tous les employés.

Un rapport argentin révèle que Zara emploie des adultes et des enfants dans lesdits « sweatshops », des ateliers de couture et des usines où on pratique l’esclavage.

Les pratiques ont été révélées suite à la découverte de vêtements labellisés « Made in Argentina ». Juan Gomez Centurio, qui dirige l’agence de contrôle argentine, a décidé d’examiner le processus de production en Argentine. « Nous avons vu des immigrés sans papiers et des enfants travailler de longues heures pour un salaire de misère dans des conditions épouvantables. Les ouvriers sans documents officiels étaient retenus contre leur gré. Il leur était interdit de quitter leur lieu de travail sans autorisation ».

La Alameda, une ONG qui protège les droits des employés, prétend que les ouvriers, souvent des Boliviens, étaient forcés de travailler dans des lieux mal éclairés, non aérés du lundi au vendredi de 7 heures du matin à 23 heures, sans aucune pause.
Inditex, la maison mère de Zara, nie et exprime sa surprise face à ces accusations. Le porte-parole d’Inditex déclare que : « Les informations limitées reçues jusqu’à maintenant, les adresses des lieux de travail, ne correspondent absolument pas à nos fournisseurs et fabricants en Argentine. »

YM/Trad. CB

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