Art Brussels, mode d’emploi: nos conseils pour bien acheter

© Thorsten Brinkmann / Hopstreet Gallery Brussels

Préparer. Art Brussels propose une palette inouïe de conférences, de débats, de rencontres avec des artistes, de performances et autres événements. Sans compter le nombre important d’exposants et de présentations satellites. D’où l’importance pour les plus prévoyants de baliser leur visite en parcourant préalablement le site Internet de la foire et ceux des galeries associées.

Aimer avec la tête Première condition à l’achat : l’oeuvre doit vous plaire. Mais quand il s’agit de montants importants, il faut aussi que la somme payée soit « justifiée ». Il ne faut pas ignorer la valeur monétaire de l’oeuvre que vous désirez acheter. Accumulez des informations, comparez les prix, interrogez quelques professionnels. Si, après coup, vous vous sentez floué, l’oeuvre achetée ne vous procurera qu’un détestable goût amer.

Patience… patience !

Si l’artiste que vous convoitez est très demandé, vous pouvez vous retrouver sur une longue liste d’attente. D’autant que les galeristes vendent en priorité à leurs grands collectionneurs et aux institutions. Pas d’empressement ! Il est préférable d’être sur liste d’attente plutôt que d’acheter une oeuvre de moins bonne qualité.

« You snooze, You lose ! » (Vous roupillez, vous perdez !)

Voilà le conseil que donne le grand marchand Larry Gagosian. Le marché de l’art contemporain est cruel et exige souvent que vous preniez une décision rapidement. Dans le cas contraire, vous risqueriez de voir l’oeuvre tant convoitée « chipée » par un acheteur plus rapide que vous.

Trop cher ? Ne soyez pas timide

ertaines galeries sont ouvertes à la négociation (notamment sur les foires) et peuvent consentir un rabais de 5 à 15 %. D’autres acceptent les paiements échelonnés. En général, il sera plus facile de négocier une remise pour un plasticien émergent que pour un artiste connu et coté. Là encore, plus un artiste est plébiscité, plus il vous sera difficile de marchander…

A retenir

L’art contemporain n’offre pas la même sécurité que l’art ancien ou moderne. Il est plus sensible aux effets de mode… Les signatures actuelles peuvent souffrir d’une certaine « volatilité » : l’artiste Damien Hirst l’a bien compris, subissant de violentes décotes et des recettes divisées par 13 entre 2008 et 2010. Le cauchemar de l’investisseur !

Par Gwennaëlle Gribaumont

Art Brussels, à Brussels Expo (palais 1 et 3), 1, place de Belgique, à 1020 Bruxelles. Du 25 au 27 avril. www.artbrussels.com

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