Pour une rentrée saine et active, je vais à vélo au boulot !

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A la rentrée, vous avez pris de bonnes résolutions, comme par exemple celles de faire du sport, d’être moins sédentaire. Alors plutôt que procrastiner dans son coin sur l’éventualité de, peut-être, pourquoi pas, se rendre en vélo sur son lieu de travail – histoire de lier l’utile à l’agréable-, il est grand temps de s’y mettre et voici pourquoi.

Réinventer son train-train métro-boulot-dodo est possible en prenant la peine de redécouvrir un moyen de locomotion souvent boudé par les citadins. J’ai nommé le vélo.

D’abord parce que le vélo est un moyen de transport sain. Vous y êtes plus actif – car jouer des coudes dans le tram ou s’exciter sur son klaxon, ne sont pas encore considérés comme un sport, désolé. Le vélo en revanche est un sport complet, pratique et ludique. Il fait à la fois travailler votre coeur et les muscles qui permettent le développement de votre endurance cardio-vasculaire et musculaire, en convoquant vos muscles de la tête aux pieds. Lorsqu’on enfourche son vélo, les pectoraux, abdominaux, bras, dos, fessiers sont sollicités. Mais, pas de mystère, c’est surtout bénéfique pour les jambes. Après quelques trajets, celles-ci seront déjà plus toniques voire plus fines. En outre, le mouvement de flexion-extension de la jambe (pédalage) active et améliore nettement la circulation sanguine et fait travailler les muscles profonds. Un bon moyen de faire la chasse à la cellulite.

En selle Point de sentiment de solitude si vous tentez l’expérience puisque de plus en plus de Bruxellois délaissent l’omnipotence de la voiture pour enfourcher leur deux roues. Rien que l’année dernière, le nombre de cyclistes a augmenté de 13%. Pourtant selon l’Observatoire bruxellois du Vélo de ProVelo, seuls 25 à 30 % des cyclistes seraient des femmes. Ce faible pourcentage trouverait son origine dans un sentiment d’insécurité bien plus présent chez la femme. En gros cette dernière serait bien plus peureuse. Peureuse ? Peut-être. Mais aussi de bonne volonté puisque c’est elles qui ont participé en masse à la Bike Expérience de l’année dernière.

De nombreux avantages

Outre ceux liés à la santé, se rendre à vélo à son travail a de nombreux avantages. Le premier, et non des moindres, est d’éviter les embouteillages. En choisissant le parcours adéquat, aidée en cela par un coach ou par la carte cycliste de Bruxelles si l’on souhaite s’y mettre par soi-même, on se déplace avec souplesse à travers la ville. Peu de moyens de transport peuvent rivaliser avec le vélo lorsqu’il s’agit de gagner du temps. À l’image des transports en commun, on ne doit pas chercher une place pour se garer, la liberté en plus. Le second gros avantage c’est que l’on pratique sans trop d’effort, et presque sans s’en rendre compte, une activité physique au quotidien. Du coup, lorsqu’on arrive au travail on est à l’heure, mais aussi détendu et réveillé. On découvre aussi que s’il existe de méchantes côtes à Bruxelles, il est possible de les éviter en trouvant un trajet alternatif plus doux.

Quelques inconvénients, mais si peu

Certains esprits chagrins pourraient critiquer l’allure que donne la combi fluo (et que dire du casque ?). D’autres pourraient encore faire remarquer que l’on arrive légèrement transpirants et que le brushing en a pris un coup sous la pluie. Tout cela est vrai, mais ne pèse que peu de poids devant des cuisses fermes et un air guilleret que donne un réel sentiment de liberté. De plus si l’on en croit le site du Gracq, les cyclistes au quotidien, 90 % des trajets se font au sec.

La sécurité

Au-delà de l’aspect esthétique, la principale critique est et reste la sécurité. La formation suivie lors de la Bike Expérience permet de passer outre cette crainte qui, bien que fondée, est quelque peu exagérée. S’ils ne peuvent rien pour le look, les coachs distillent de précieux conseils quant à la sécurité. Des conseils que nous avons réunis pour vous :

Prendre sa place dans la circulation : le cycliste ne doit pas s’excuser d’être là. Il doit être visible et ne pas hésiter à s’insérer dans la circulation. Après tout il y a autant sa place que la voiture. Lorsque vous roulez, arrangez-vous pour être vu des autres et pour cela lumières et chasuble fluo sont indispensables. Le casque est lui fortement conseillé, mais pas obligatoire.

Ne pas trop coller les voitures : laisser dès que c’est possible un mètre entre son vélo et les voitures que l’on longe. Pour éviter de se retrouver coincé et de se prendre de plein fouet une portière qui s’ouvre sans prévenir.

Toujours indiquer les changements de direction : comme le cycliste ne dispose pas de clignotants et qu’aucun conducteur ne peut lire dans les pensées, il doit continuellement indiquer ce qu’il compte faire à l’aide de ses mains.

Éviter les camions et les rails de trams : si l’on doit faire preuve de prudence à l’approche d’un carrefour, puisque de nombreux conducteurs ne font pas encore assez attention au cycliste, il n’y a que deux gros dangers à vélo. Ce sont les camions et les rails du tram. La plupart des accidents graves voire mortels, ont lieu avec des camions. Ceux-ci ont un grand angle mort qui ne leur permet pas de voir les cyclistes. C’est pourquoi on ne doit jamais dépasser par la droite un camion, sous peine de se retrouver en dessous. L’autre danger provient des rails de trams. Les roues peuvent se retrouver bloquées dans ceux-ci et provoquer la chute. Si le contact avec une voiture ne peut être évité, faites de votre vélo un pare-chocs en le mettant entre vous et le véhicule.

Cependant si l’on est prudent et attentif, l’accident est rare. À titre d’exemple, notre coach, qui pratique le vélo au quotidien depuis 10 ans, n’a eu que trois accidents et aucune blessure.

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Ci-dessous la Bike Expérience de Patrick Ridremont

On commence par un bon vélo Si l’on souhaite se mettre de façon régulière au vélo, il est important d’investir dans un bon vélo. Il vaut mieux ne pas acheter un vélo dans les grandes surfaces. Si son prix à l’achat semble plus avantageux, il vous coûtera vite plus cher en cas de réparation. Vous pouvez aussi en trouver en seconde main chez Cyclo ou encore aux Petits Riens. Un vélo pliable est très pratique en cas de trajet qui combine train, tram, bus et vélo, il reste cependant moins confortable qu’un vélo classique. Si vous possédez un vélo, mais que ce dernier a besoin d’être révisé, il existe plusieurs points de réparation, dont celui de Cyclo, à la gare du midi ou encore les points vélo. Ces derniers et les ateliers de la rue Voot propose aussi des formations pour pouvoir le réparer vous-même. De manière ponctuelle il existe aussi le système Villo.

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