D’après les spécialistes du secteur culinaire interrogés par l’agence de presse ANP, en 2016 on cuisinera plus simplement, les haricots seront tendance, on mangera moins de viande et la mode de la bière se poursuivra. Voici les 10 tendances culinaires qui se dessineront en 2016.
Dites « non » au gaspillage alimentaire
Ces dernières années, la sensibilisation autour du gaspillage alimentaire a commencé à faire son chemin. En 2016 aussi, on essaie de gaspiller le moins possible en cuisinant plus intelligemment ou en réutilisant les ingrédients restants le lendemain. Les box de courses à domicile répondent également à cette tendance : grâce à cette formule, on évite les restes.
Certains restaurants luttent également contre le gaspillage en proposant un « doggy bag » à leurs clients. Ainsi, ceux-ci peuvent emmener leurs restes chez eux. Les aliments emballés en petite quantité offrent également une solution pour réduire le gaspillage.
L’écologie est tendance
Il n’y a pas que dans le domaine des ingrédients que l’écologie est à la mode. En matière de préparations aussi, on pense de plus en plus à l’environnement. On cuisine de plus en plus au barbecue et au grill.
L’alimentation nature(lle)
Cultiver ses aliments dans son jardin ou sur son balcon est dans l’air du temps. Interrogé par ANP, le cuisinier néerlandais Mathijs Vrieze estime même qu’on ira de plus en plus dans la nature. « On ne cueillera pas que des baies et des fruits, mais aussi des fleurs, des feuilles et de l’herbe. Les superaliments tout frais ! »
Les produits locaux sont tendances, mais l’exotisme se rapproche
Les produits locaux sont très prisés. De plus en plus de maraîchers proposent des produits biologiques et du terroir. Cependant, les ingrédients exotiques découverts lors de voyages lointains, gagent également en popularité.
« Nous allons également assister à la montée de produits étrangers cultivés dans nos contrées. Les agriculteurs progressent très rapidement » explique Vrieze.
Moins de sucre
Autrefois, la graisse était désignée comme le grand coupable du surpoids. Aujourd’hui, on sait qu’il existe beaucoup de graisses saines qu’il est plus intelligent de manger moins de sucres ajoutés. On fait davantage l’impasse sur les produits au goût sucré artificiel tels que les sodas.
Manger comme individu
Les gens qui vont au restaurant s’écartent de plus en plus du menu. Ils demandent une variante personnalisée du beefsteak ou de la salade qui figure sur la carte. Un ingrédient de plus ou de moins, le phénomène s’amplifie. Les cuisines doivent se montrer de plus en plus flexibles. Beaucoup de sociétés de livraisons sont également confrontées à ce phénomène.
Les haricots stars
En 2015, beaucoup d’encre a coulé à propos de notre consommation de viande. Ainsi, l’OMS a dénoncé les risques de la viande rouge. En 2016, on ne sera pas tous végétariens, mais on sera conscient qu’il faut manger moins de viande. Moins de viande, mais de la meilleure viande. On mangera plus de haricots et de légumes secs, également sources de protéine.
Manger des friandises, mais différemment
Vrieze observe de nouvelles tendances dans les friandises, « comme des petits bonbons au sucre à base de roses, des marshmallows de myrtilles, de la glace à la noix de coco, du popcorn à la vanille, etc. Le tout gastronomique et en petites quantités. »
La force de la simplicité
Cuisiner devient de plus en plus simple. Là où à l’époque, on privilégiait plus d’ingrédients, aujourd’hui on prône le less is more. « La tendance, c’est de cuisiner un délicieux repas avec juste une poignée d’ingrédients. »
La bière est tendance
Le succès de la bière aussi se poursuit. De plus en plus de personnes brassent leur propre bière chez eux. Les cocktails à la bière gagnent également en popularité. Et la boisson se retrouve de plus en plus à table. Pour une expérience optimale, veillez que le goût de la bière et des mets servis soient en harmonie.
(DB)
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