Fanny Bouvry

Edito | Trinquer local

Fanny Bouvry Journaliste

Vous êtes plutôt team Ruffus ou team Chant d’Eole? Les amateurs de bulles comprendront (et auront certainement leur avis). Pour les autres, il est grand temps de combler (avec modération, bien sûr) cette lacune en découvrant ces vins pétillants belges qui, selon nombre d’œnologues, flirtent avec le niveau de qualité des champagnes français.

Surtout qu’à en croire les experts que nous avons rencontrés pour notre dossier sur l’avenir du secteur viticole à l’horizon 2035, les flacons de chez nous devraient encore prendre du galon dans les prochaines années, réchauffement climatique oblige. Notre plat pays compte d’ailleurs déjà 290 viticulteurs, contre 198 il y a seulement quatre ans, c’est dire que l’évolution est en marche!

Cette cuvée 2024 n’a néanmoins pas été la plus faste pour nos compatriotes qui soignent la vigne: gel tardif, pluies incessantes et apparition du mildiou, cette maladie fongique, bête noire des cultivateurs, ont eu raison de nombreuses grappes. Au Domaine du Vin de Liège, on parle de 200 à 300 hectolitres contre les 900 habituels.

Maigre consolation: la qualité sera au rendez-vous car les raisins ayant résisté s’en sont bien tirés. Ouf! Ce qu’on peut faire pour les aider? Consommer local, pardi. D’autant que nos vignobles restent à taille humaine et œuvrent dans le respect de la terre et du travail des vignerons. A votre belge santé!

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