Bruxelles et le monde de la pâtisserie pleurent Paul Wittamer

La maison Wittamer est en deuil - Belga Images
La maison Wittamer est en deuil - Belga Images

Le pâtissier belge Paul Wittamer, petit-fils du créateur de la maison du même nom installée depuis le début du XXe siècle à Bruxelles, est décédé à l’âge de 81 ans. Ses proches l’ont révélé mercredi sur les réseaux sociaux, confirmant une information des médias du groupe IPM.

Le Bruxellois a été à la base de plusieurs créations pâtissières, comme le « Samba » ou le « Lingot d’or ». Il a dirigé durant plus de 40 ans, au côté de sa sœur Myriam, l’entreprise familiale créée par son grand-père Henri en 1910 sur la place du Grand Sablon à Bruxelles. Les deux copropriétaires ont finalement cédé leurs parts de l’entreprise en 2021 à un trio d’investisseurs. La marque de chocolats et pâtisseries s’est notamment exportée dès les années 1990 au Japon, outre ses magasins bruxellois.

« Passionné, créatif, visionnaire, Paul a su transmettre son amour du goût, de la pâtisserie et surtout du chocolat », ont écrit les proches de l’octogénaire sur Instagram. « Il a marqué l’histoire gourmande de Bruxelles à jamais ». Mais aussi, celle du royaume, ainsi que les histoires et parcours de nombre de noms de la gastronomie qui n’ont pas manqué l’occasion de rendre un dernier hommage à Paul Wittamer.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« La maison Wittamer, c’est l’univers de la pâtisserie »

« Triste nouvelle, Paul Wittamer nous a quitté ce jour. Paul était une belle personne que j’ai eu la chance de côtoyer aux séminaires des Relais -Desserts. Beaucoup de grands pâtissiers de ce pays ont été formés dans sa magnifique maison. Sincères condoléances à tout ses proches » a partagé le chocolatier Jean-Philippe Darcis, tandis que le patron de la pâtisserie Gihot, à Ohain, s’est souvenu de son adolescence, ainsi que d’une visite très particulière.

« Quand j’avais 16 ou 17 ans, a-t-il posté, je prenais le train depuis Namur pour aller admirer la vitrine de Wittamer au Sablon. C’est là, devant ces merveilles, que ma décision fut prise : je deviendrais pâtissier et je voulais absolument apprendre cet art. Il y a une dizaine d’années, alors que nous étions encore installés à La Hulpe, il nous avait fait l’honneur d’une visite avec sa sœur Myriam car nous étions une des premières pâtisseries à avoir des comptoirs blancs à contre courant du noir qui s’imposait dans le milieu de la pâtisserie. Un moment et un échange inoubliable, et après son passage, il avait fait changer ses comptoirs en blanc! ».

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« Merci, Monsieur Wittamer, pour votre élégance, votre générosité et votre passion. Vous laissez derrière vous un héritage précieux » a-t-il ajouté, Laurent Nys, le directeur du Marché Matinal de Bruxelles, pointant pour sa part que l’héritier de la maison légendaire « avait porté la pâtisserie bruxelloise à un niveau de qualité jamais égalé, faisant rayonner le savoir-faire belge bien au-delà de nos frontières ». « J’ai eu la chance de travailler pendant deux ans et demi au sein de cette très belle maison. Je me souviens d’une phrase de Monsieur Paul Wittamer m’a dite et qui m’est restée en mémoire, ‘la Maison Wittamer, c’est l’université de la pâtisserie` » a posté quant à lui Pierre Marcolini. Les inconditionnels de l’institution bruxelloise ne le contrediront pas.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content