Jeanine, le gin belge aux notes de partage

Jeanine Gin
© Jeanine Gin
Julie Nicosia Journaliste

Un gin au nom de grand-mère pour rendre hommage aux moments de partage et d’émotion lors de sa dégustation est le projet de deux Liégeois qui ont lancé Jeanine il y a maintenant bientôt un an.

Le projet est né grâce à deux amis liégeois, tous les deux travailleurs dans les soins de santé. Alors que Julien Vos travaille comme infirmier et Jay Aerts comme kinésithérapeute, leur amour pour l’Horeca (« le service, le plaisir de la bouche et le partage, les souvenirs, les émotions qui y sont associées ») où ils ont été également actifs pendant 10 ans leur a donné envie de créer un gin aux saveurs chocolatées et vanillées.

Pour le côté technique, le gin est travaillé comme un « London Gin » et ne contient que des « produits non-traités et de qualité » ; ce qui lui a valu d’être récompensé d’une médaille d’or au concours Archer 2021.

Le choix du nom a été évident pour les partenaires, Jeanine est le prénom de la grand-mère de l’un d’eux : « Elle adorait réunir ma famille le dimanche. C’est un peu la philosophie qu’on a voulu transmettre à travers ce gin ». Et leur dossier de presse de rappeler : « On connaît tous une Jeanine ».

Pour continuer dans l’idée de connexion, les deux associés ont réuni des partenaires de qualité : Didier Smeets, maître chocolatier situé près des Fourons, et Les Délices de Madagascar situé à Welkenraedt pour la vanille. « Jeanine représente l’artisanat et l’excellence à la belge », confient les Liégeois. « Si le cacao n’est pas local, le chocolat représente l’excellence du travail du cacao en Belgique », poursuivent-ils.

L’idée de travailler avec des petits producteurs pour la vanille est également une envie forte : « Nous travaillons avec Délice de Madagascar, une entreprise portée par un couple belgo-malgache qui met un point d’honneur à œuvrer avec des petits producteurs à Madagascar. » Si cela peut paraitre « anecdotique », l’esclavage lié au commerce de la vanille est encore très présent, mais Julien Vos et Jay Aerts insistent sur le fait que « ce n’est pas le cas des Délices de Madagscar qui ne travaillent qu’avec des petits producteurs, rémunérés à leur juste valeur ».

© Jeanine Gin
Jeanine GIn
© Jeanine GIn

En ce qui concerne les futurs projets de Jeanine, qui va souffler sa première bougie, les deux associés souhaitent affiner leur concept autour du partage, plutôt que d’augmenter leur vente : « Nous avons sélectionné des établissements qui présentent notre produit comme exclusif. On ne veut pas être partout, dans des bars lambdas. Notre volonté n’est pas de devenir le ‘numéro 1’ mais plutôt de garder le prix et un rapport privilégié avec nos clients ». Ceux-ci se situent, d’ailleurs, principalement en région liégeoise (chez Wattitude, aux Vignes en Ville pour les points de vente, et à l’Atelier Gin/Bar à Champagne et chez Philippe Fauchet pour les points de dégustation). Il est aussi possible de retrouver Jeanine dans les rayons de l’Alambic à Namur et de le déguster chez Nuage d’intérieur à Charleroi.

Un événement pour affiner leur concept de partage autour de la dégustation devrait voir le jour dans le courant du mois de septembre. A suivre donc…

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