Le poireau, cette bombe de vitamines

Légume apprécié dès l’Egypte antique, le poireau regorge de vitamines, du blanc raffiné, à la verdure, trop souvent négligée. Un allié pour passer un hiver vitaminé et débuter le printemps sur les chapeaux de roue.

Le poireau n’a rien d’un légume de seconde zone. On l’appréciait déjà dans l’Egypte antique, où il servait à soigner les brûlures et les morsures. L’empereur romain Néron avalait une soupe de poireaux quotidienne, pour entretenir sa belle voix. Au Moyen Age, le poireau devient « l’asperge du pauvre ». Le roi arthurien Cadwaladr en avait fait un signe de reconnaissance pour ses troupes. Aujourd’hui encore, ce légume figure l’emblème national du Pays de Galles.

Le poireau est une bombe de vitamines. Riche en fibres, il ne contient pas un gramme de graisse. Dans sa version hivernale, il s’épanouit jusqu’en avril et nous fait passer l’hiver avec vaillance, puis entamer le printemps en pleine forme. Ne jetez pas la verdure : c’est la partie la plus riche en vitamines. Faites-en du potage ou taillez-la en fines lamelles qu’il suffit de blanchir, puis d’utiliser en guise de lien pour ficeler des ballotines de chou, de haricots verts ou autres.

Saviez-vous que le poireau appartient à la famille de l’ail et des oignons ? D’où son petit goût piquant. Le poireau se prête à toutes sortes de préparations : cru en salade, cuit à l’eau ou à la vapeur, poêlé dans un fond de beurre ou d’huile d’olive, grillé au four… C’est un classique des pots-au-feu et des soupes, mais il fait aussi merveille en stoemp ou sauté au wok.

Els Debremaeker