Viande de cheval qui se fait passer pour du boeuf, tarte aux matières fécales chez le géant Ikea, saumon aux dioxines, des nos jours, les scandales alimentaires ne sauraient manquer, malheureusement. Le consommateur sombre dans la psychose, à juste titre.
Pour ajouter de l’eau au moulin de la vigilance – et sensibiliser à la lecture des étiquettes… -, le blog Word of Mouth de The Guardian a entrepris de lister les 10 ingrédients peu ragoûtants largement utilisés dans l’industrie alimentaire, en toute légalité. Hmmm, bon appétit!
Les poils de rongeurs. Autorisés par la FDA (en quantité limitée), parce que considérés comme un « défaut inévitable », du fait de la promiscuité entre la nourriture préparée dans un gros entrepôt et les rongeurs poilus. © Thinkstock
L’arsenic. On le trouve dans bon nombre de produits de consommation courante (riz, céréales, pâtes). Des chercheurs allemands en ont même trouvé des traces dans la bière et le vin. En cause, la méthode dele filtrage. © Thinkstock
L’antigel. Ou propylène de glycol, utilisé dans les cosmétiques, les cigarettes électroniques, les produits pharmaceutiques, les sauces, ou comme émulsifiant dans les sodas. L’UE ne l’autorise pas (encore?) comme additif alimentaire. © Thinkstock
La vessie de poisson, d’où est issue la colle de poisson (ou isinglass), substance gélatineuse que l’on ajoute à certaines bières (comme la Guiness) pour en éliminer l’aspect trouble. Santé! © Thinkstock
Le borax. Minerai -interdit aux USA et au Canada- connu sous le doux nom d’E285. Il employé pour contrôler l’acidité et pour la conservation. On le trouvera dans certains caviars, les nouilles asiatiques notamment. © Thinkstock
Les sécrétions des glandes sexuelles du castor. Ou castoréum, cette sécrétion huileuse très odorante. Dans l’alimentation, le castoréum est utilisé dans les glaces – vanille, framboise, fraise. © Thinkstock
Les cheveux humains. Ils produisent de la L-cystéine (E920), aux vertus de conservation. Utilisée pour le pain industriel, le poulet préparés, notamment par les fast food King © Thinkstock
Les carapaces de scarabées, cochenilles, etc. Bouillies, elles servent à la préparation du « natural red 4 », colorant rouge pour aliments et cosmétiques. Il faut 70.000 carapaces pour fabriquer à peine 500 g de colorant © Thinkstock
Le dimethylpolysiloxane. Aussi appelé E900, cette huile est aussi utilisée dans les implants mammaires en silicone. Rappel: un nugget de McDonald’s est constitué à 50% de dimethylpolysiloxane. Ouf… © Thinkstock
Le goudron. Utilisée comme colorant, la tartrazine (de couleur jaune), dérivée du goudron (ou E102).Sa consommation a été mise en cause dans des cas d’hyperactivité. En UE, un avertissement sur l’emballage est obligatoire. Pas aux USA. © Thinkstock
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