Nos 3 rosés pour l’été

Alors que le soleil et les barbecues se profilent à l’horizon, c’est maintenant qu’il faut faire le plein de rosés.

« Le vin est un liquide rouge, sauf le matin lorsqu’il est blanc », chantait Charles Cros du temps où le rosé était encore somptueusement snobé. Aujourd’hui, les amateurs savent bien que ce vin – qui n’est pas un mélange de rouge et de blanc, sauf en Champagne et parfois dans le « Nouveau » Monde – tient toutes ses promesses. Sceptique ? Tant pis pour vous… Voici trois rosés chaudement recommandés pour passer la belle saison sous la tonnelle.

1 – Tavel 2012, Domaine de L’Anglore, Eric Pfifferling.

Une pure merveille aromatique – fruits rouges, herbes… – et gustative signée par un vigneron nature (vigne bio, levures indigènes, peu de sulfite, pas de filtration). Ce vin fait valoir une fraîcheur remarquable.

Chez Titulus, 167a, chaussée de Wavre, à 1050 Bruxelles. Tél. : 02 512 98 30. www.titulus.be Environ 23 euros

2 – Côtes du Roussillon 2013, Le Roc des Anges.

Ce vin est un ovni – objet viticole non identifié – issu d’une quinzaine de cépage (des vignes centenaires en complantation de grenache gris et blancs, carignans gris et blancs, mourvèdre, ainsi que beaucoup d’autres cépages oubliés). Le tout pour un résultat entre le blanc et le rosé. Nez floral, bouche fruitée légèrement fumée.

Le Roc des Anges, www.rocdesanges.com Environ 20 euros.

3 – Château Simone, Palette 2013.

Envie de davantage de classicisme ? ça se passe par ici avec cet assemblage grenache, mourvèdre, cinsault et castets. Au programme : pressurage direct ET en saignée, nez flatteur, bouche mentholée et puissante. Bref, un rosé de gastronomie comme on dit dans les belles maisons – pour qui sait lire entre les lignes, cela signifie également que la « buvabilité » est moindre.

De Coninck, www.deconinckwine.com Environ 30 euros.

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