Et si vous vous mettiez à la sylvothérapie

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Calîner des arbres, l’idée paraît saugrenue et pourtant c’est ce que prône la sylvothérapie. Explication et petit mode d’emploi.

Quoi ? Du latin  » silva  » qui signifie  » arbre « , la sylvothérapie souhaite rétablir les liens primitifs qu’il peut exister entre l’être humain et la nature, par l’action que peut exercer un arbre sur lui. Quand on pense à prendre l’air, un des premiers endroits qui nous vient à l’esprit est la forêt. Ce n’est pas une coïncidence. Les arbres auraient, en fait, des vertus thérapeutiques.En 1982, la pratique a été introduite au Japon. Elle y jouit aujourd’hui d’un statut médical officiel et se nomme  » Shinrin-yoku « ,  » bains de forêts « .

Il ne s’agit toutefois pas d’un effet de mode.  » Il y a toujours eu des personnes qui allaient en forêt embrasser des arbres, bien avant qu’on en parle au Japon. De tout temps, les hommes ont voulu se rapprocher de la nature « , explique Jean-Marie Defossez, auteur du livre Sylvothérapie, le pouvoir bienfaisant des arbres.

Pourquoi ? Pour se détendre, respirer, et parfois même pour guérir des douleurs bien précises. Une étude du Center for Environment Health and Field Sciences a démontré que l’atmosphère de la forêt ainsi que la multitude de couleurs vertes qui y est présente pouvaient favoriser l’apaisement. D’autre recherches nipponnes ont, elles, mis en relation la marche en forêt avec la réduction du stress et l’amélioration immunitaire.

Comment ? Il n’existe pas de recettes secrètes ou de grandes théories officielles. Il n’est pas question de jogging ni d’entraînement spécifique, le simple fait de passer du temps dans la forêt peut vous être bénéfique. Cependant, si vous souhaitez aller plus loin dans la pratique de la sylvothérapie, il existe des petits exercices simples à réaliser. Par exemple le treehugging, proposé et détaillé dans le livre de Jean-Marie Defossez. Cela consiste à enlacer un arbre, à y coller son corps, son visage, à arrêter de penser et à goûter aux effets de ce contact privilégié aussi longtemps qu’on le désire.

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Pour qui ? Pour tous. La pratique de la sylvothérapie ne requiert aucun matériel hormis celui d’avoir avec soi l’envie de se rapprocher de la nature.  » Il n’est pas conseillé d’avoir un bagage théorique sur ce genre de pratique sinon cette personne aura bien plus de difficultés à ressentir quelque chose « , explique Jean-Marc Defossez.

Fiorine Guéry

Sylvothérapie, le pouvoir bienfaisant des arbres, par Jean-Marie Defossez, 142 pages.

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