Un bon sommeil passe par un bon lit. Voici 3 conseils

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Trois questions à Geert Geerkens, directeur des ventes et du marketing du Lit Belge.

Qu’est-ce qu’un bon lit ?

C’est une bonne literie soutient le corps tout en s’adaptant à ses contours. Les vieux principes qui prétendent qu’il faut absolument dormir « ferme », c’est dépassé, surtout en Europe de l’Ouest. On a bien sûr besoin de support mais il faut qu’au contact, en phase couchage, les matériaux soient suffisamment souples pour épouser toutes les morphologies, homme ou femme, d’âges, de tailles et de poids différents. Un bon lit s’adapte.

Et comment le choisir ? On se couche, on l’essaye ?

Exactement. Impossible de décider sans avoir expérimenté. Les gens ne doivent pas avoir peur de tester la literie, je trouve incroyable que certains puissent acheter un lit en se contentant de s’asseoir dessus. On passe près d’un tiers de con existence au lit et il est prouvé qu’un sommeil de qualité rend la vie plus agréable. C’est un achat qu’on va utiliser tous les jours pendant des années, il mérite donc qu’on s’y étende pendant quelques minutes. Un bon vendeur doit d’avant tout être à l’écoute, il va d’abord vous demander vos préférences, puis vous faire tester des modèles et vous conseiller sur base de vos réactions. Ce n’est que dans un deuxième temps que l’on parlera technologie, matelas antiallergiques, et sommiers électriques.

Quels sont les signes qui indiquent qu’il faut changer de lit ?

C’est très progressif, ce n’est pas comme une voiture, dont les voyants s’allument en cas de problème. Un matelas de 200 euros, au bout d’un moment, ça devient un hamac. Mais même en investissant 1 000 euros, au-delà de 10 ou 12 ans, il est temps de se poser la question du remplacement. Un matelas de grande qualité perd en fermeté et en épaisseur. Et puis, il y a aussi l’aspect hygiénique qu’il ne faut pas négliger, bien que l’industrie n’aime pas en parler.

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