Isabelle Willot
Ce que veulent les mères
La fête des mères, stop ou encore? La question semble bien difficile à trancher, même pour les principales intéressées. Si l’idée de sanctifier à tout prix la femme-mère sent un petit peu la naphtaline, rares sont les mamans de jeunes enfants qui seraient prêtes à renoncer au rituel du compliment et du cadeau fait main dont les imperfections font toute la saveur.
Une étude menée auprès de plus de 1 000 Belges assure d’ailleurs que la moitié d’entre elles ne veulent rien d’autre que ces bricolages enfantins. Un récent sondage réalisé aux Etats-Unis après la pandémie a mis en avant le souhait d’une majorité des sondées d’avoir avant tout un peu de temps pour elles. Un câlin, un coup de fil ou une carte… un moment passé en famille surpasse dans l’échelle de leurs envies les présents matériels.
Quant à l’autre moitié, celle qui se laisserait bien tenter par une jolie surprise, elle aura une chance sur dix de recevoir un parfum. A en croire nos voisins Français dont les habitudes en la matière ne diffèrent guère des nôtres, celui-ci occupe toujours une place centrale dans la sacro-sainte trinité des cadeaux.
Qui s’en étonnera, quand on sait l’importance du sillage maternel dans l’imaginaire collectif. Le premier senti, celui que l’on n’oublie jamais, aussi. Et qui ravive en chacun de nous des émotions palpables. De celles qui ont amené le parfumeur Quentin Bisch (à lire ici) à embrasser son métier. Choisir un parfum pour une personne que l’on aime est un exercice téméraire mais merveilleux lorsqu’il est réussi. Car les liens aussi invisibles qu’immuables qu’il tisse vous relie à elle pour la vie.
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