Delphine Kindermans

La crème de la crème

Delphine Kindermans Secrétaire de rédaction au Vif

Avouons-le d’emblée, il y a pire comme mission : tester ce que le monde de la beauté a fait de mieux en un an, les formules les plus raffinées, les senteurs les plus séduisantes, les couleurs les plus originales…

A l’inventaire des tâches dont la pénibilité justifie une prépension anticipée, pas sûr que celle-là pèse lourd. Or, même si se plaindre serait déplacé, l’exercice s’avère souvent moins facile qu’il n’y paraît. C’est que ce secteur à la créativité sans limite met constamment des nouveautés sur le marché. Pour n’en retenir finalement que trois par catégorie, soit une trentaine de lauréats soumis au verdict du jury, c’est tout au long de l’année que les journalistes du Vif Weekend et de Knack Weekend les passent au crible, en décryptent les compositions et rencontrent ceux qui les élaborent.

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Un recensement qui permet par ailleurs de dégager les grandes tendances de ce petit monde en perpétuelle évolution mais avec le glamour pour constante, à l’image de ses pubs. Démonstration époustouflante avec celle de Chanel N°5, réalisée par Baz Luhrmann (Moulin Rouge, Roméo + Juliette…), mettant en scène la top brésilienne Gisele Bündchen. Un spot de 3 minutes 25 conçu comme une superproduction hollywoodienne – budget colossal inclus – et lancé selon les mêmes méthodes, bande-annonce et campagne de promotion à l’appui. Face à lui, le film de Dior J’adore, signé Jean-Baptiste Mondino, avec Charlize Theron dans le rôle principal, et celui de Black Opium, dont la bande-son addictive a fait le tour du Net. Le choc des titans…

Autres enseignements de ces Weekend Beauty Awards : le bio se porte bien, rappelant au passage que les textures et les packagings tristounets des débuts ont vécu. Aujourd’hui, place à l’humour et à l’innovation, pour un plaisir d’utilisation accru. De leur côté, les parfums enregistrent encore une belle progression, y compris sur le segment du luxe extrême – ainsi de L’incendiaire, la dernière création de Serge Lutens, qui coûte 450 euros les 50 ml. Et puis, conséquence sans doute de nos rythmes de vie effrénés, les « tout en un » marquent toujours davantage de points. C’est vrai pour le soin mais aussi pour le maquillage puisque les ventes de produits multi usages ont augmenté de 128 % en 2014, selon une étude menée par le groupe NPD. Et ce n’est pas près de s’arrêter, à en croire les lancements de ce printemps : ici une palette d’ombres pour les paupières faisant également office de blush, là un gel rosissant pour les joues et les lèvres, ailleurs une crème teintée pouvant s’employer comme base… Autant de jolies perspectives pour les prochains Weekend Beauty Awards.

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