Des études et un ouvrage récemment paru le prouvent: trente minutes par jour, d’un pas soutenu et à vous un corps et un esprit apaisés!
Paresseux et paresseuses du monde entier, non-sportifs culpabilisés, réjouissez-vous, les études (1) concordent toutes: la marche est la panacée. De quoi? De tout! Coeur, dos, muscles, silhouette et, plus précisément, maladies coronariennes, cancer du côlon… à condition de marcher au moins trente minutes, d’un pas soutenu, tous les jours. Inutile de s’user le cartilage à courir sur un tapis quand la douce condition de piéton permet de désédentariser notre esprit. La preuve par deux livres: l’édition revue et corrigée de Marcher, une philosophie, de Frédéric Gros, et l’édition de la Petite Bibliothèque du marcheur (2), des textes de poètes, philosophes et écrivains rassemblés par le même auteur, qui répondent chacun à sa manière à la question: pourquoi marcher? Au gré des textes s’esquisse une réponse: l’allant est le meilleur rempart contre la mélancolie. Et, pour Nietzsche, « l’élément même de l’inventivité créatrice ».
Elvira Masson
(1) notamment dans American Journal of Preventive Medicine. (2) Carnets Nord et Flammarion/Champs classiques.
