Plus que jamais, la tendance maquillage est au chic parisien « sans effort ». Autrement dit, tout l’art de sublimer son look, en évitant d’en faire des tonnes.
En remplaçant Lily Collins, elle-même précédée par Emma Watson, par une it girl un peu chanteuse, un peu actrice, un peu top model mais surtout pur produit du microcosme bobo arty parisien, Lancôme confirme la remise à l’honneur du « mine de rien » à la française – un truc que bien souvent on « a » ou pas – qui demande finalement encore plus de boulot qu’un nude « effet no make-up ».
Ici, c’est avant tout une certaine idée de la capitale française et de ses jeunes filles en fleurs qui est mise en avant, le retour du printemps aidant, avec dans le sous-titre beaucoup de tons pastel et de couleurs tendres que l’on retrouve aussi chez Clarins et Givenchy. Les jardins qui s’invitent en filigrane dans la com’ évoquent également la fraîcheur d’un teint resplendissant et des lèvres mordues. Chez Chanel, la verdure de la Ville lumière enjoint à la flânerie paisible… mais sophistiquée.
Le gris des ardoises des toits rencontre l’ivoire des façades haussmanniennes. On ne force pas le trait. On dépose tout au plus un peu de lumière au coin des yeux, un subtil cocktail de roses sur les joues, comme si l’on avait marché d’un bon pas, à Saint-Germain, dans le souffle frais du matin.
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