Vanessa Bruno: une eau nordique chez Biotherm

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Pour les fêtes, la créatrice parisienne s’est associée à Biotherm pour le lancement de L’Eau. Un parfum éphémère, à l’iconographie inspirée de l’univers enchanté des contes de Noël nordiques qui ont bercé l’enfance de Vanessa Bruno.

Un parfum à votre nom, c’est une envie qui vous titillait depuis longtemps ? Lancer son propre parfum, cela présuppose pour une marque d’avoir déjà atteint une certaine maturité. Dans un premier temps, Biotherm m’avait demandé de mettre en scène ma vision de Noël. C’est de là qu’est venue l’idée de créer une eau ensemble. J’avais envie de quelque chose de frais, d’assez quotidien finalement, que l’on ait envie de porter en sortant de sa douche. Un parfum qui sente le propre aussi et qui vous procure un sentiment de bien-être immédiat.

Pour vous l’élégance, c’est… Une certaine idée de la nonchalance. Le naturel d’une femme qui se sent bien, qui s’assume. Sans se forcer. Ma mode, je la vois comme une sorte de poésie urbaine. Ce que l’on appelle le chic parisien.

Votre rêve d’enfant ? Je voulais être pédiatre.

Votre rêve d’adulte ? Il m’arrive de tourner des petits films publicitaires. Quand je le fais, je me rends compte que j’aurais adoré réaliser des longs métrages. Pour la dernière collection automne-hiver, j’ai travaillé avec Kate Bosworth : elle avait juste le pétillant, l’allure, la grâce que je cherchais.

La petite robe noire : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ? Beaucoup, évidemment ! Parce qu’il y a des moments dans la vie où l’on n’a pas le temps de se poser de questions, il faut une petite robe noire dans son placard. Ainsi, même dans des situations difficiles, on la met et on se sent bien. Les robes – pas seulement noires d’ailleurs – sont un pilier de mes collections.

Votre premier geste le matin ? Je bois du thé vert

Votre plus grande fierté ? Etre maman. Aujourd’hui, ma fille Lune a 15 ans. Un de mes sacs porte son nom.

Le look Mad Men, c’est in ou c’est out ? Tout ce qui caricature une époque révolue, pour moi, c’est out. Il faut rester dans la sienne. Quand une femme d’aujourd’hui essaie de ressembler un fantasme du passé, il y a toujours chose qui ne colle pas.

Le sujet qui fâche ? Je ne supporte pas qu’on me réexplique quelque chose que je sais déjà (grand éclat de rire) !

Piste noire ou piste verte ? Piste noire, sans hésiter. Dans la vie aussi, même carrément hors pistes. J’ai besoin d’adrénaline, de me dépasser, aussi physiquement, c’est dans mon tempérament. Quand je pars une semaine au ski, je suis à fond pendant huit jours. Le verre de vin chaud en terrasse, au soleil, à se dorer la pilule, pas du tout mon truc !

Mentir pour une bonne cause, c’est… Autorisé. Voire une nécessité. Etre honnête, juste et bon, cela veut dire ne pas tromper les gens sciemment. Mais il faut avoir assez de subtilité pour ne pas blesser les autres. Dire les choses trop franchement, c’est une preuve de bêtise dans certains cas.

Grands espaces ou citytrips ? Grands espaces ! La nature a quelque chose de tellement monumental qu’elle me touche plus que la ville. Cela me vient sans doute de mon enfance, de ces séjours passés chez ma grand-mère dans le nord du Danemark : face au vent, à la mer, sur les grandes plages blanches.

Votre dernier achat impulsif ? Une bague en Italie. Les bijoux, c’est bien la seule chose que je m’offre.

Jet set ou pizza télé, c’est quoi une bonne soirée ? Ni l’un ni l’autre ! J’adore faire la fête, danser. Mais sortir pour sortir parce qu’il faut être vu, je ne me l’impose plus. En fin de compte mon truc, c’est plutôt un bon resto, une bonne bouteille de vin avec des copains.

Votre odeur préférée ? Celle des soirs de Noël, en Scandinavie, avec les clous de girofle plantés dans les oranges. Là-bas, le soir tombe tellement tôt qu’on allume des petites bougies partout. En hiver, c’est encore la première chose que je fais quand je rentre à la maison.

Propos recueillis par Isabelle Willot

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