Vous aurez probablement croisé dans l’un ou l’autre salon de thé ce mélange mousseux qui ressemble un peu à de la soupe aux pois. C’est du matcha, une variante séculaire du thé vert.
« Matcha » signifie « thé en poudre ». Du thé vert plus précisément. Pour obtenir du matcha, les feuilles de thé vert sont réduites à l’état de poudre qui a la structure du talc. Pour le préparer, il faut ajouter de l’eau chaude (pas bouillante) à la poudre tout en prenant garde à mélanger doucement avec le fouet jusqu’à obtenir de la mousse. Ce rituel est la pierre angulaire de la cérémonie du thé et fait partie intégrante de l’expérience matcha tant prisée par les hipsters et les amoureux d’une alimentation saine en général.
On connaît déjà les nombreuses vertus du thé vert pour le métabolisme ou la peau. Eh bien, le matcha c’est encore la classe au-dessus. Si le thé vert est Clark Kent, le matcha c’est Superman puisque ce dernier concentre toutes les propriétés de la feuille. Il est donc trois fois plus riche en antioxydant épigallocatéchine gallate (EGCG). Un antioxydant qui lutte notamment contre les infections, fait baisser le cholestérol et selon certains pourrait même réduire la taille de certaines tumeurs. Par ailleurs, il est aussi beaucoup plus actif en tant qu’antiviral, antibactérien ou encore antifongique que d’autres thés verts.
Le produit est devenu si populaire qu’il se décline aujourd’hui sous forme de glace, popcorn ou encore de KitKat. Ce qui, cela va sans dire, est pour le moins contreproductif. S’il est aujourd’hui aussi vendu sous forme de pilule, le mélange classique avec de l’eau reste la meilleure façon de profiter des bienfaits de ce produit puisqu’il se propage de façon plus naturelle dans l’organisme.
On notera cependant que cette boisson est à boire avec modération puisqu’une tasse de Matcha contient 70 mg de caféine. On évitera donc d’en engloutir des litres. Néanmoins celui qui remplace son café crème par ce breuvage devrait en sentir les bénéfices rapidement.
(KS)
