« Il y aura un jour un restaurant étoilé à Disneyland Paris »

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« On pourrait très bien imaginer que Disneyland Paris compte très prochainement un restaurant étoilé », a affirmé vendredi à l’agence Belga son directeur restauration, le Belge Vincent Cantaert, en marge des premières célébrations du 25e anniversaire du parc. Responsable d’une trentaine de restaurants et à la tête de 1.200 à 1.500 travailleurs, il constate que les visiteurs sont de plus en plus exigeants en la matière.

Vincent Cantaert, 38 ans et originaire de Courtrai, n’était pas motivé par la perspective d’une carrière au sein de la florissante affaire familiale de textile. Après une formation en Suisse, il a notamment côtoyé Yves Mattagne dans un grand hôtel de la capitale. Quelques années plus tard, il débarque dans le monde des parcs d’attraction, à Walibi, où il s’occupe de la restauration avant de prendre la tête de l’ensemble des boutiques du site. En 2012, il frappe à la porte de Disneyland Paris et décroche un poste d’adjoint de direction dans l’un des hôtels du site.

« J’ai découvert à ce moment-là un cadre de travail hors norme pour un passionné du secteur comme moi, avec une capacité de plus de 1.000 chambres, ce qui est très rare en Europe », se rappelle-t-il.

Trois ans plus tard, il revient à la restauration comme directeur, et a la responsabilité de 21 millions de repas par an, répartis sur les deux parcs, le « Village » et les hôtels. « L’offre est très variée, il y a le rapide, trois buffets et cinq établissements où l’on sert à table. Gérer tant de types de restauration et avec des volumes comme celui du parc principal où il peut y avoir jusqu’à 60.000 personnes en même temps, c’est une expérience difficile à vivre ailleurs », explique le Courtraisien, qui souligne aussi le défi posé par la longueur des services, les visiteurs étrangers ayant des habitudes alimentaires très différentes.

Il estime avoir eu la chance de connaître une période, en 2014, lors de laquelle Disneyland Paris a réinvesti massivement dans ses attractions, mais aussi dans la restauration « où il y avait une belle marge de progression ».

Le service à table est une tendance en progression, notamment chez les clients belges, constate M. Cantaert. « Il y a une demande pour des menus et des produits plus chers. Au-delà de la clientèle qui veut manger vite pour profiter des attractions, il y a de plus en plus de demandes pour de la restauration de qualité qui prend du temps. Il n’est pas du tout illusoire de penser qu’on pourrait avoir très prochainement un restaurant étoilé. »

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