On a testé l’atelier « Cultiver en ville »

© UNSPLASH
Florence Mendez

Je ne vous apprends rien: nous faisons face à une crise climatique sans précédent. Les catastrophes naturelles se succèdent, à une vitesse telle que cela ne laisse même plus le temps aux artistes français de sortir une chanson après chaque cataclysme. Ce qui n’est pas une si mauvaise chose ceci dit, chaque titre ayant directement contribué à la fonte des glaces.

Trêve de méchanceté gratuite, il est temps de passer à l’action. Sur l’échelle de l’extinction, nous sommes à quelques échelons de nos amis les dinosaures, qui eux avaient pour excuse un très gros caillou qui leur est tombé sur la tête. Je vous propose donc cette semaine une belle initiative, afin que vous puissiez vous aussi agir pour sauver la planète. J’ai assisté à l’un des ateliers gratuits proposés par la Région de Bruxelles-Capitale, consacrés à l’agriculture urbaine. « Mes poules en ville », « Mes légumes oubliés », « Mes plantes aromatiques », autant de sujets qui vous permettront de produire vous-même une partie de votre alimentation et donc de réduire votre empreinte carbone. Pour ma part, j’ai choisi le thème « Mon potager au balcon », vu que j’ai la chance d’avoir une terrasse. Néanmoins, sachez qu’une cour, une toiture ou même un seul mètre carré peuvent suffire. L’animateur nous a tout d’abord présenté différentes variétés de plantes à privilégier, puis les contenants les mieux adaptés à celles-ci, des pots aux sacs en géotextiles en passant par les structures verticales favorisant la croissance des végétaux. Bien sûr, l’on vous montre également comment prendre soin de ceux-ci au naturel, ce serait quand même sacrément dommage (voire carrément stupide) de saupoudrer le tout de pesticides et de désherbant.

Histoire de finir sur une touche gourmande, nous avons eu droit à une dégustation, au cours de laquelle nous avons pu savourer des fruits et légumes de saison et made in Brussels, of course. Moi qui n’ai pas la main verte, j’ai décidé de me lancer. J’ai semé des radis et des salades, dont la croissance relativement rapide permet aux impatients dans mon genre d’obtenir très vite des résultats concrets. J’ai hâte de les voir pointer le bout de leur nez. Les tomates cerises se prêtent également à merveille à l’exercice. Pour les carottes et les pommes de terre, c’est un peu plus compliqué, mais pas impossible si vous disposez d’un peu plus de place. Bref: foncez. Sur le site consacré aux workshops, vous en trouverez, j’en suis sûre, au moins un qui saura éveiller votre curiosité et vous donner envie de mettre la main à la pâte.

Dernière précision: c’est gratuit mais une inscription au préalable est obligatoire, les places partent vite, donc ne traînez pas.

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