Offrir du sur-mesure « made in Belgium » pour les fêtes

Un cheval à bascule en bois massif, cuir et véritable crin de cheval. © SDP

Loin de la consommation standardisée, certaines enseignes proposent des produits personnalisés à l’envi. Faits pour durer, ils séduisent par leur grande qualité et leur cachet atypique. Notre sélection  » made in Belgium « .

Un parfum à L’Antichambre

L'idée. Un flacon pour 165 euros les 50 ml ou 195 euros les 100 ml.
L’idée. Un flacon pour 165 euros les 50 ml ou 195 euros les 100 ml. © SDP

 » Pousser la porte de l’Antichambre, c’est pénétrer dans un monde à part.  » C’est la promesse d’Anne Pascale Mathy-Devalck, qui crée des parfums en temps réel. Celle qui est passée par Grasse, dans le sud de la France, s’est entourée de plusieurs nez pour élaborer une trentaine de bases, à mélanger ou non. Un joli flacon, une étiquette personnalisée, un jus d’exception… une façon de sceller ses désirs perso et d’enfermer dans une fiole l’élixir de son choix. Un geste glamour et responsable, puisque les effluves sont préparés avec des matières premières naturelles.

Des chaussures chez Degand

L'idée. Des chaussures en cuir Edition limitée John Lobb 2017, réalisées à la main à partir d'une seule pièce de cuir Museum calf, Hayes, 1 665 euros.
L’idée. Des chaussures en cuir Edition limitée John Lobb 2017, réalisées à la main à partir d’une seule pièce de cuir Museum calf, Hayes, 1 665 euros. © SDP

 » Le luxe, c’est l’élégance doublée de sobriété « , avance Pierre Degand, devenu Fournisseur de la Cour. Réputée en Belgique mais aussi à l’étranger, la maison n’a qu’un leitmotiv depuis près de quarante ans : la qualité. Quels que soient les générations et les budgets, l’enseigne propose un choix pointu de labels artisanaux et de griffes raffinées. Casual chic, luxury, bespoke sur mesure, chaussures ou gifting, une adresse bruxelloise pour une fois réservée exclusivement aux hommes.

Un vêtement chez Natan

L'idée. Un manteau ceinturé en toile de laine feutrée, 825 euros.
L’idée. Un manteau ceinturé en toile de laine feutrée, 825 euros. © WWW.NATHALIEGABAY.COM

Formé en architecture d’intérieur, Edouard Vermeulen n’était au départ pas prédestiné à l’univers fashion. Pourtant, depuis plus de trente ans, le créateur est à la tête de la maison Natan et travaille notamment pour les familles royales de Belgique, de Suède, des Pays-Bas et du grand-duché de Luxembourg. Le couturier décrit ses créations comme du haut de gamme accessible.  » J’aime sublimer les femmes. La mode, ce n’est pas les déguiser, mais les embellir « , déclare celui qui a été fait baron par le roi, en hommage à sa carrière au service de l’élégance belge.

Un bijou chez De Greef

L'idée. Une bague Wave en or rose, or blanc et diamants, 5 700 euros.
L’idée. Une bague Wave en or rose, or blanc et diamants, 5 700 euros. © ERWINMAES.COM

En 1848, Prosper De Greef était loin d’imaginer le succès colossal qu’aurait sa boutique, où sept générations se sont succédé depuis. Des têtes couronnées à Jacques Brel, on ne compte plus les célébrités belges qui ont franchi la porte de ce Fournisseur de la Cour. L’enseigne reste une référence incontournable en matière d’expertise horlogère et de création joaillière. Associée à des marques prestigieuses, elle propose un service sur mesure, Metamorphosis, qui donne une seconde vie aux bijoux, repensés dans leur structure, pour s’adapter à chaque client.

De la lingerie chez Carine Gilson

L'idée. Une combinaison avec décolleté droit en mousseline de soie incrustée de dentelle Alba Black, 790 euros.
L’idée. Une combinaison avec décolleté droit en mousseline de soie incrustée de dentelle Alba Black, 790 euros. © SDP

La créatrice Carine Gilson habille des Belges… et Nicole Kidman, entre autres. Sa lingerie de luxe ne connaît pas les frontières, mais c’est au coeur de notre royaume, dans le secret de son atelier bruxellois, qu’elle imagine depuis plus de vingt ans des parures, où chaque pièce est unique. De l’art à l’état pur, où la dentelle est incrustée complètement à la main dans la soie.

Un jouet chez Serneels

L'idée. Un cheval à bascule en bois massif, cuir et véritable crin de cheval, 1 495 euros.
L’idée. Un cheval à bascule en bois massif, cuir et véritable crin de cheval, 1 495 euros. © SDP

C’est le paradis bruxellois des petits depuis presque soixante ans. Il faut dire que le créateur de cette boutique magique (1959), Edmond Serneels, éternel grand gamin, était auparavant directeur d’une usine de bois manufacturé, qui fabriquait des jouets issus de son imagination et conçus par lui. Enfants puis petits-enfants ont repris le flambeau de cette caverne d’Ali Baba, aujourd’hui Fournisseur de la Cour… avec une même philosophie : ici, on ne cède pas aux sirènes de la mode. Chose rare, des artisans y reproduisent un objet du passé dans les règles de l’art, à personnaliser à l’envi (taille, couleur…), à partir d’un modèle de base.

Par Aurélia Dejond.

Toutes ces enseignes font partie du BEL, vitrine du savoir-faire belge, qui regroupe 80 maisons de prestige et vient de fêter ses 80 ans.

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