Roche Bobois en 4 dates

Le spécialiste du meuble fête ses 50 ans. Autant d’années passées à ennoblir nos intérieurs.

Le spécialiste du meuble fête ses 50 ans. Autant d’années passées à ennoblir nos intérieurs.

1960

L’union fait la force. La marque naît non pas à Paris, son fief, mais lors d’un Salon à Copenhague, de la fusion de deux enseignes: celle de la famille Roche et celle des Chouchan, propriétaires de la boutique Au beau bois. Tous deux veulent diffuser du mobilier scandinave, inconnu des Français. Qu’à cela ne tienne. Les deux familles feront le chemin ensemble.

1970

Les années Hopfer. En s’attachant les services du designer allemand Hans Hopfer (disparu cette année), Roche Bobois s’improvise éditeur. Et frappe fort. Avec ses canapés moelleux, l’enseigne bouscule les codes bourgeois. Les modèles tels que Dromadaire, Player ou Lounge font l’éloge de l’alanguissement.

2000 Personnalité et écologie. Après une période de flottement autour des années 1980-1990, la marque se relance dans l’édition. Paola Navone signe l’élégante ligne Ping-Pong. Le designer Sacha Lakic lance les modèles Speed Up. Tandis que la collection Legend de Christophe Delcourt, entièrement écoconçue, marque un tournant.

Nouvelle jeunesse. L’actualité est dense: un livre, une place de choix dans l’exposition Mobi Boom, une collection de Jean Paul Gaultier (issue d’une Carte blanche offerte au couturier par le VIA en 1987), un nouveau fauteuil pop signé Fabrice Berrux… Tandis que dans la série des rééditions le canapé Dromadaire, lui, ressuscitera en janvier prochain!

Mobi Boom, musée des Arts décoratifs, Paris (Ier), jusqu’au 2 janvier 2011. A lire: Roche Bobois, 50 ans de design, par Philippe Trétiack. Ed. du Chêne, 240 p., 45 euros.

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