Wonderlamp

En design comme en mode, il est des cobrandings franchement artificiels. Et d’autres qui sonnent comme des évidences. Pas de doute, les univers du duo anversois Studio Job et de Pieke Bergmans étaient faits pour se rencontrer.

En design comme en mode, il est des cobrandings franchement artificiels. Et d’autres qui sonnent comme des évidences. Pas de doute, les univers du duo anversois Studio Job et de Pieke Bergmans étaient faits pour se rencontrer. Baptisées Wonderlamp, les sept lampes monumentales en bronze et cristal laiteux, poétiques, magiques même, synthétisent le meilleur du savoir-faire des trois jeunes créateurs.

Ce travail exceptionnel – présenté pour la première fois en avril dernier, à Milan, en marge du Salon du meuble – n’aurait pas vu le jour sans le soutien financier direct de Dilmos. Une galerie milanaise qui, comme Moss à New York, Kreo à Paris, Priveekollektie à Heusden aan de Maas, ne se contente pas de jouer les dealers mais commandite directement des pièces aux designers. Dans le rôle de découvreurs de jeunes talents, de prescripteurs de tendances, ces maisons prennent de plus en plus le pas sur les éditeurs.

Rendus frileux par la crise, les grands fabricants de meubles, eux, se partagent désormais les services d’une petite vingtaine de designers « bankables ». Des stars que l’on retrouve bien sûr aussi, aux côtés des créateurs émergents, aux premières loges des salles de vente et des foires prestigieuses où art et design se cherchent des points communs. Réunie en ce moment à Bâle, dans le cadre de Design Miami/Basel, la crème de la crème du design arty – trente-deux galeries, parmi lesquelles Dilmos, ont répondu présent – démontre une fois de plus la bonne santé de ce marché premium qui, en accueillant deux nouveaux exposants spécialisés dans les XVIIIe et le XIXe siècle, tend à faire disparaître les clivages de style. Le beau n’a pas besoin d’être daté.

Isabelle Willot

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