Cette année encore, il ressort que les habitants du Danemark sont les plus heureux au monde. Alors pour lutter contre la déprime ambiante, rien de tel qu’une leçon de bonheur, version danoise. Une philosophie de vie que la directrice de la communication de la chaîne hôtelière Hyatt explique dans un livre exquis, sorti en 2014.
Que vous ont offert vos parents ?
L’amour, pierre fondatrice, le respect d’autrui et la liberté. Ils n’ont pas brisé mes rêves tout en me disant que rien n’est acquis.
Un rêve de petite fille…
Devenir ambassadrice. Fière de mon pays, j’aimais déjà les voyages et le contact avec autrui. Grâce à mon job et ma vie à Paris, mes voeux sont exaucés.
Que symbolise Paris, votre ville d’adoption ?
J’aime sa beauté, son offre culturelle, son style de vie, son goût pour la mode ou la cuisine. Mes amis scandinaves me trouvent une apparence parisienne, mais mes valeurs demeurent danoises.
Lesquelles ?
L’autonomie, la liberté, l’absence de hiérarchie et de tabous. J’ai envoyé mon livre à la reine et au Premier ministre, en les tutoyant (rires). Les Danois croient au bonheur collectif, mieux vaut donc partager que gagner.
Votre philosophie : Vivre en harmonie avec soi. On doit s’aimer et aimer les autres, en faisant preuve de générosité. Le bonheur est accessible à tous !
Que vous évoque la Belgique ?
Les habitants y cultivent la simplicité et la gentillesse. Entre petits pays, on se comprend (rires).
Le moment le plus « hügge » (convivial) ?
Partager un repas, illuminé de bougies.
Qu’y a-t-il de plus épicurien en vous ?
La gourmandise, les voyages, l’envie de lire et de rire. Ma journée débute par un Nespresso et du chocolat, que je fais moi-même.
Et de sérieux ?
La rigueur au boulot. Bien qu’étant ma meilleure amie, je suis exigeante envers moi-même.
Votre philosophie…
Vivre en harmonie avec soi. On doit s’aimer et aimer les autres, en faisant preuve de générosité. Le bonheur est accessible à tous !
Etes-vous heureuse ?
Oui, mais ce n’est pas un état permanent. Aussi faut-il le saisir pleinement s’il nous sourit. Seul le bien-être permet de résister au malheur.
Pourquoi cela exige-t-il du courage ?
Parce qu’il n’est pas évident de comprendre qui l’on est. Etre heureux implique une remise en question qui peut faire mal, mais on doit prendre ce risque. Il ne s’agit pas de vivre une vie, mais SA vie.
Heureux comme un Danois, par Malene Rydahl, Grasset, 211 pages.
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