Mini Coupé: Plaisir fashion

Pas de doute, les petits coupés font leur come-back. Un retour porté en partie par Mini qui, en plus de lancer un coupé sur base de son modèle originel, sortira prochainement une version SUV basée sur le Countryman.

En attendant celle-ci, la ligne du Mini Coupé, très typée avec son pare-brise fortement incliné couplé à un pavillon fuyant et à une ligne de profil dynamique rehaussée par la présence d’un aileron escamotable sur le coffre, suscite déjà le débat, les uns appréciant beaucoup, les autres pas du tout. Conséquence de l’inclinaison de la lunette arrière, la voiture se contente d’offrir seulement deux places à bord, le volume du coffre atteignant, lui, tout de même les 280 l.

Souhaitant conférer à leur coupé un maximum de rigidité, pour assurer un plaisir de conduite optimal, les ingénieurs sont partis des dessous techniques renforcés du cabriolet. Vu son statut de sportive, le modèle ne reprend au catalogue que les motorisations les plus musclées de la gamme : Cooper (122 ou 115 ch), Cooper S (184 ou 163 ch) et John Cooper Works (211 ch), ainsi que le quatre cylindres diesel d’origine BMW mais seulement dans sa récente variante Cooper SD 2.0 l de 143 (ou 136 ch). Sur un asphalte en parfait état, les suspensions fermes et la direction précise de l’automobile permettent de rouler avec efficacité d’une courbe à l’autre. Sur les tronçons bosselés, le sautillement typique du véhicule incite à adopter un tempo moins rapide. Cet amortissement figé assure des sensations grisantes mais les conducteurs moins mordus se plaindront, en revanche, d’un confort de marche assez rudimentaire.

J-F. C.

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