Anna Wintour est-elle vraiment si diabolique?

La rédactrice en chef de Vogue US, 69eme du classement Forbes des femmes les plus puissantes du monde, minimise son influence avec humilité.

« Vous savez, je ne me considère pas comme une personne puissante », déclare humblement Anna Wintour dans une interview accordée à Forbes. La rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine Vogue, arrivée à la 69eme place du classement annuel des femmes les plus puissantes du monde réalisé par le magazine économique américain, dédramatise sa réputation de femme d’affaires faisant trembler l’industrie de la mode.

« Je vous assure que les gens qui travaillent avec moi au quotidien ne pensent pas ça de moi. C’est juste un mythe qui a été fabriqué par les médias. Et vous savez pertinemment que quand une rumeur se propage, particulièrement dans le monde d’aujourd’hui, elle est toujours exagérée. Je garde les pieds sur terre. Je fais juste mon travail du mieux possible », assure la new-yorkaise de 61 ans dont la carrière a inspiré Le Diable s’habille en Prada à l’écrivain Lauren Weisberger.

Anna Wintour poursuit l’entretien avec une réflexion sur la célébrité: « Qu’est ce que ça veut dire? En dehors du fait qu’on vous installe à la meilleure table d’un restaurant ou aux meilleures places d’une salle de cinéma. Mais je dois avouer que c’est une occasion merveilleuse d’aider les autres », confie la Chevalier de la Légion d’honneur.

Mathilde Laurelli, Lexpress.fr Styles

Les professionnelles de la mode classées par Forbes 58eme: Angela Ahrendts, PDG de Burberry (Grande-Bretagne) 60eme: Gisèle Bündchen, top model brésilien (Etats-Unis)

79eme: Miuccia Prada, présidente de Prada (Italie)

91eme: Diane von Furstenberg, créatrice de mode (Etats-Unis)

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