Or recyclé, clients comblés: focus sur trois marques de joaillerie belges qui se mettent au vert
Moins souvent épinglée que la mode, la joaillerie a aussi un gros impact sur l’environnement. C’est pourquoi certaines marques font le pari du recyclage. Chez nous aussi.
1—Juna Fae – Déclaration d’amour
Quand elles ont imaginé la marque Juna Fae, les sœurs Stefanie, Nathalie et Lisa Koulouris ont voulu qu’elle soit synonyme d’une certaine idée de la bohème, mais aussi à base d’or recyclé 18 carats et de diamants conçus en laboratoire. Le tout fabriqué à la main dans le Benelux, au sein d’un atelier alimenté par l’énergie solaire, et vendu dans des emballages recyclés. «On rêvait d’une entreprise qui contribuerait également à un monde meilleur», confient les frangines, qui désiraient mettre l’amour au cœur de leur projet. «Celui pour la planète, pour ses matières premières et ses habitants. Histoire que chaque beau bijou offert puisse être un véritable geste d’amour.»
2—Aroz Jewelry – Question d’argent
Pour Laura et Paola, les deux sœurs à la tête de cette marque de bijoux bruxelloise, «c’est une grande satisfaction de savoir que rien ne se perd, d’essayer de réutiliser au maximum et surtout de ne pas jeter, pour éviter les pertes». Comment? En faisant appel aux services d’un atelier spécialisé dans la création artisanale d’objets de décoration en argent (cadres, chandeliers, couverts…) qui récupère tout ce qui peut l’être lors de la fabrication pour la confection des bijoux estampillés Aroz Jewelry.
«L’atelier nous permet également de leur renvoyer les pièces défectueuses ou certains invendus afin de pouvoir les réutiliser dans la réalisation de nouvelles pièces», précise encore Laura, qui assure que cette transparence plaît à une clientèle plus exigeante, «qui aime comprendre ce qui se cache derrière son bijou et ce qui en justifie le prix».
3—Nayestones – Idée en or
Natalie Schayes, la créatrice de Nayestones, a décidé de passer à l’or recyclé pour réduire l’impact écologique de ses bijoux, «les mines d’or étant sources de pollution, de surconsommation d’eau et d’exploitation humaine». Et la jeune femme de confier aimer aussi «énormément le fait que l’or est recyclable à l’infini. Ayant déjà été extrait depuis longtemps, il se retrouve en grande partie dans les bijoux anciens. Il y a cette idée de transmission, qu’il perdure à travers le temps mais sous une autre forme». Raison pour laquelle elle propose également à ses clients de transformer leurs propres parures. Rien ne se perd, rien ne se gâte.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici