Delphine Kindermans
Diane von Furstenberg prend les rênes du Vif Weekend Black
Ce matin d’août-là, dans son pied-à-terre bruxellois où le blanc et la lumière règnent en maître, Diane von Furstenberg établit avec nous le sommaire de ce numéro Black dont elle est l’invitée. Un choix qui n’a rien d’arbitraire ni de fortuit : depuis longtemps, à la rédaction, on admire sa force tranquille, son goût si sûr, sa féminité revendiquée et son envie de sublimer celle qui sommeille en chacune d’entre nous.
Ce matin d’août-là, dans son pied-à-terre bruxellois où le blanc et la lumière règnent en maître, Diane von Furstenberg établit avec nous le sommaire de ce numéro Black dont elle est l’invitée.
Un choix qui n’a rien d’arbitraire ni de fortuit : depuis longtemps, à la rédaction, on admire sa force tranquille, son goût si sûr, sa féminité revendiquée et son envie de sublimer celle qui sommeille en chacune d’entre nous. Autant de traits de caractère déjà présents dans cette petite phrase qui lui servit à la fois de mantra et de slogan publicitaire : « feel like a woman, wear a dress ».
Les 40 ans de cette Wrap Dress devenue iconique et par laquelle tout est arrivé seront le prétexte idéal pour que la créatrice belgo-américaine s’empare du Vif Weekend et y distille ses coups de coeur artistico-modeux – Andy Warhol qui la portraitura à maintes reprises, bien sûr, mais aussi Vincent Olinet, Christian Louboutin… -, ses envies gourmandes, ses souvenirs, sa philosophie de vie.
Et, au passage, ses bonnes adresses dans ce New York qu’elle partit conquérir un beau jour, l’insouciance de la jeunesse et quelques robes en jersey pour tout bagage. Diana Vreeland, la puissante rédactrice en chef de Vogue Etats-Unis l’avait alors adoubée, plus d’un million de ses créations s’étaient vendues en deux ans, DvF était lancée.
Quatre décennies et quelques révolutions sociologiques plus tard, le magazine Forbes la sacre femme la plus puissante du monde de la mode. Diane s’étonne encore qu’une « petite robe de rien du tout soit devenue un phénomène social ».
Ce matin-là, donc, autour d’un thé et de quelques douceurs, il sera aussi question de cette Belgique qui l’a vue naître, d’enfance et de transmission. La suite de l’aventure nous emmènera à Paris, où elle nous ouvrira les portes de cet appartement avec vue sur Seine où elle aime se poser, puis à Los Angeles, où une expo célèbre en ce moment l’anniversaire de l’intemporelle wrap dress. « Si on sait faire sa valise, on sait vivre », dit-elle. Nous vous souhaitons d’ores et déjà un voyage très fashion à travers les tendances du printemps-été reprises dans les pages suivantes.
Delphine Kindermans
>>> Retrouvez le Vif Weekend BLACK en librairie, dès ce 20 février
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