« La déconstruction et construction d’une nouvelle histoire pour Margiela » en mettant à sa tête un seul homme, comme ça n’a été le cas que de 1988 à 2009, avec Martin Margiela lui-même, remplacé jusque dernièrement par un collègue de designers. En ce qui concerne ce qui a été montré lundi, « la Maison veut que la collection parle pour elle-même « , comme elle a tenu à le rappeler avant le lancement du show.
En déconstruisant et reconstruisant une pièce phare de la garde-robe féminine, le tailleur classique, Galliano rentre de plain-pied dans l’oeuvre de Margiela.
L’abondance des détails, robes garnies – de voiturettes – justaucorps léopard, volants de mousseline, chaussures plateformes, sont-elles les résurgences de l’opulence et de l’imagination au travail de Galliano.
En 24 silhouettes, le créateur britannique a signé un retour réussi , grâce à un mix entre deux univers dont il nous tarde de voir la suite.
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