L’homme sort le grand jeu

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D’ordinaire moins spectaculaires que les défilés féminins, les premiers shows de Milan ont vraiment soigné le décor. L’occasion pour les plus grandes maisons de faire une belle démonstration de leur puissance de frappe.

On n’a pas tous les jours 20 ans. C’est très certainement ce qu’ont dû se dire Dean et Dan Caten, les jumeaux créateurs de la griffe canadienne DSquared2. Pour mieux marquer le coup, ils n’ont pas hésité à sortir des balises du calendrier officiel et convier dès vendredi tout le gratin de la mode et bien plus encore puisque les invités au défilé et à la soirée qui suivait se comptaient par centaines.

L'homme sort le grand jeu
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Le lieu déjà vous laissait pantois : un hangar transformé en galerie d’art pour accueillir une oeuvre monumentale – d’immenses piliers de béton – de l’artiste allemand Anselm Kiefer. Mieux qu’un « Happy Birthday » chanté par Marylin, Mary J Blige s’est associée en chanson aux deux frangins pour clôturer la présentation de la collection – une certaine vision du Canada passant par la chemise de bûcheron grunge aux tenues de biker et aux chapkas de fourrure – avant de charger DJ Cassidy de faire durer la fête.

Il faut dire que la barre avait été placée très haut par Philipp Plein qui avait promis Snoop Dog en guest star d’un défilé comme toujours drôle et décalé ayant la boxe pour toile de fond. Ces deux-là, il est vrai, sont coutumiers des mises en scène spectaculaires. Mais ils étaient bien loin d’être les seuls samedi. Stefano Pilati n’avait pas hésité à déplacer des tonnes de terre pour recréer, chants d’oiseaux à la clé, une forêt luxuriante grandeur nature comme théâtre de sa collection pour Ermenegildo Zegna. A coup sûr l’une des plus abouties depuis son arrivée à la tête de la maison italienne en 2013 pour laquelle il s’est essayé cette fois à des expériences avec des matériaux recyclés.

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Dans un registre beaucoup plus poétique, Sergio Corneliani avait créé l’enchantement, en début de journée, en faisant neiger sur un tronc d’arbre noueux comme sorti d’une forêt magique.

Domenico Dolce et Stephano Gabbana avaient quant à eux choisi de rendre hommage à la famille en imaginant un étonnant tableau vivant dont les héros, photographiés la veille, se retrouvaient en portrait sur certaines pièces du défilé.

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Un « feel good » moment sur fond de classiques de la chanson italienne qui a donné la banane à tout le monde. Une chose qui ne se refuse pas par les temps qui courent..

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