George Clooney victime d’usurpateurs

© Epa

A Milan, l’acteur George Clooney a témoigné contre trois fraudeurs qui auraient utilisé son nom à son insu pour lancer une griffe de mode.

Pendant que sa fiancée Elisabetta Canalis bronze sur les rives du lac de Côme, George Clooney a été amené à témoigner dans une affaire de fraude, vendredi à Milan. Son nom et son image auraient en effet été utilisés à son insu pour représenter une marque de vêtements italiens, GC Exclusive by George Clooney. Les trois usurpateurs présumés avaient organisé en avril 2008 un défilé dans la capitale lombarde pour assurer la promotion de leur griffe. L’acteur leur demande 2,3 millions de dommages et intérêts, pour avoir « exploité, profité d’autres personnes, et non pas de moi. »

Souriant et décontracté, l’acteur a contesté la validité des documents censés prouver son partenariat avec la marque: selon lui, la signature serait trafiquée et les photos seraient des fausses. « Sur celle-ci je fume, or moi je ne fume pas. Cette montre n’est pas la mienne. Et je ne porte jamais de long short en jean. » Un argument de poids pour celui qui s’est présenté dans un élégant costume bleu marine. Moqueur, George a félicité les trois associés pour le « très bon travail » de falsification qu’il ont effectué. Il a ajouté: « Ma signature est très facile a trouver sur internet. Mais vous n’auriez pas dû réutiliser exactement la même une centaine de fois! »

No martini, no party! Sommé de faire la liste des marques dont il assure officiellement la promotion, George nous a épargné le sempiternel slogan de Nespresso et s’est mis l’audience dans la poche en lançant celui d’un célèbre vermouth italien: « No martini, no party! ». Il a également dû répondre aux questions saugrenues de la partie adverse, visiblement à la recherche d’un scoop, telles que « Souhaitez-vous vous présenter aux élections américaines? » ou encore « Avez-vous eu une relation avec une femme nommée Mara? » avant que le juge n’intervienne pour rejeter ces demandes sans rapport avec l’affaire. Deux questions auxquelles le beau George, qui n’est pas célibataire, a évidemment répondu par la négative.

Evidemment, l’apparition de l’acteur a créé l’émeute dans la capitale italienne de la mode. Sa tentative de passer inaperçu en se faufilant dans le tribunal par une porte dérobée a échoué sur toute la ligne. Plein d’humour, George a dû demander à la foule de curieux qui se pressait devant l’entrée de ne pas écraser ses avocats! A l’intérieur également, de nombreux employés ont quitté leur poste pour tenter d’apercevoir la star. Le juge a fini par faire évacuer la salle, envahie d’appareils photos et de caméras.

Lucie de Ribier

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