C’est l’histoire d’une coupe de cheveux qui a mal tourné. Lui, le beau gosse de service, blindé à s’en faire des ennemis, traîne ses milliards dans les quartiers louches de Manhattan à bord d’une limo trop blanche pour le rester tout au long de cette étrange journée qui verra peu à peu New York tomber dans le chaos.
Film événement du dernier Festival de Cannes – et déjà sur nos écrans – Cosmopolis de David Cronenberg met en scène un Robert Pattinson étrange et inquiétant dans la peau d’un trader prêt à risquer sa vie pour un rendez-vous chez le coiffeur.
Côté dégaine, le scénario prévoyait » un costume élégant et onéreux, une chemise blanche et une cravate fine « . Sur l’écran, Rob – comme l’appelle Denise Cronenberg costumière et soeur du cinéaste – porte (beau) un total look Gucci, du complet Signoria noir deux boutons à revers à la ceinture à boucle en argent et aux chaussures à lacets en cuir noir.
» Nous sommes si heureux de travailler avec Robert sur Cosmopolis pour donner naissance à un style alliant décontraction et classicisme « , assure Frida Giannini, directrice de la création Gucci. Un judicieux placement de produit qui se poursuit d’ailleurs à la ville – et sur tapis rouge – puisque dès qu’il sort Rob s’habille en Gucci.
I.W.
