Making of : Carte Blanche à Tim Van Steenbergen

Un lundi de décembre 2008, dans la Stone Gallery by Brachot-Hermant, à Deinze. De la poussière, comme un halo. L’été n’est encore qu’une vague promesse. Tim Van Steenbergen, créateur, met en scène sa carte blanche pour Weekend.

L’état de grâce

Un lundi de décembre 2008, dans la Stone Gallery by Brachot-Hermant, à Deinze. Pas une galerie à proprement parler plutôt une usine où l’on découpe les pierres à coups de jets d’eau ultra puissants. De la poussière, comme un halo. L’été n’est encore qu’une vague promesse. Tim Van Steenbergen, créateur, met en scène sa carte blanche pour Weekend. (A découvrir ici).

A fleur de peau. Des contrastes, la chair si douce, le marbre si froid. Des tons poudrés, des dessous à porter dessus, du rose jamais mièvre, des apartés légers comme un printemps. Une sensation lingerie juste sublime.

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Il a fallu faire vite, car le photographe Tomas Vandecasteele comptait sur la lumière du jour, que la verrière au plafond déversait généreusement, mais jusqu’à 16 heures seulement, saison oblige. Tine Maertens, de bonne grâce, a endossé les vêtements choisis par Tim dans sa propre collection, dans celle qu’il signe pour la première fois pour Chine, dans celle de A.F. Vandevorst, de Christophe Coppens, de Dirk Van Saene, de Martin Margiela, de Veronique Branquinho. Un condensé de créations belges qui laissent sans voix.

Le froid s’est insinué partout, on le comprend à regarder les images de ce making of. L’équipe concentrée, cornaquée par Tim, enchaîne les silhouettes, les prises de vues, les habillages/déshabillages, Sabine Peeters retouche légèrement un make up presque invisible, Tim préfère la finesse sensuelle, la transparence. Et la perfection. Sous chaque robe, sous la tunique bustier en plâtre griffée Maison Martin Margiela, même et surtout quand on ne la voit pas, il a demandé à Tine de porter de la lingerie. Parce qu’une femme n’est jamais aussi belle que quand elle est parée de soie, de dentelle, de raffinement et qu’elle seule le sait. Plus qu’une intuition, un manifeste. Tim Van Steenbergen a du talent. Merci de l’avoir partagé avec nous, un instant magique, comme figé dans le temps.

Anne-Françoise Moyson

Making of réalisé par Benoît Beckers

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