On a testé: acheter des vêtements au poids
Une journée shopping loin de l’agitation et l’occasion de vous offrir un look unique qui fera du bien à vos finances… et à votre conscience.
Fripes, fringues, frusques, etc., je vous emmène cette semaine au paradis des nanas dans mon genre : fashion, certes, mais fauchées. Je suis une dingue de shopping. Je peux flâner des heures (seule, de préférence) dans les rues commerçantes de la capitale, ne m’interrompant en général qu’après avoir trouvé un nouveau look complet. Une activité coûteuse, je vous l’accorde, mais toujours moins chère qu’un psy. Ma garde-robe n’est pas sans points communs avec Gérard Depardieu : elle possède une grande capacité de contenance… et elle est tout aussi bourrée. Quant aux chaussures, je ne vous en parle même pas, on en est à une trentaine de paires, parfois je regrette de n’avoir que deux pieds.
Cependant, suite à une séparation, j’ai dû opérer de sacrées coupes dans mon budget habillement et revoir mes priorités, mon fils ayant soi-disant besoin de manger tous les jours (quel égoïste, celui-là, aussi). Soit, je me suis adaptée. J’achète en seconde main des vêtements haut de gamme, que je couple avec des pièces venant d’enseignes plus abordables. Je fréquente cependant de moins en moins ces boutiques de fast fashion et ne peux que vous conseiller de faire de même.
Pardon de me montrer si moralisatrice mais je me dois de vous le dire, chers lecteurs : n’achetez pas des habits fabriqués par des enfants, les coutures ne tiennent pas. En vérité, c’est pour moi une réelle préoccupation, et même si ce n’est pas toujours possible, je préfère mettre un peu plus de sous dans une robe produite en France que dans quatre ou cinq made in Hell. La bonne nouvelle, c’est qu’un dessing conscious est tout à fait compatible avec un portefeuille anorexique.
Pas plus tard que la semaine passée, j’en ai fait l’expérience : j’ai pour la première fois payé des fringues au poids. En me promenant dans les Marolles, à Bruxelles, j’ai découvert par hasard une adresse du genre, qui vend des fripes vintage pour 15 euros le kilo. J’ai été agréablement surprise par le choix, même si trouver son bonheur exige un peu plus de temps que dans un magasin de prêt-à-porter classique. Taille, coupe, couleur, dénicher la perle rare requiert de la patience et un oeil avisé. J’ai craqué sur un magnifique trench, très légèrement élimé, ce qui lui donne un côté passé plus authentique. Celui-ci étant assez léger, je suis également repartie avec quelques tee-shirts et un pull rappelant cette époque bénie que sont les années 90. Trois ou quatre nouveaux ensembles pour maximum 30 euros, c’est clairement le bon plan.
Prévoyez une journée shopping loin de l’agitation, faites un repérage de friperies et lancez-vous, l’occasion de vous offrir un look unique qui fera du bien à vos finances… et à votre conscience.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici