Petit guide pour oser la couleur en toute saison
Vous souhaitez ajouter une note de gaité à la morosité automnale ? Délaissez le noir et le gris pour oser la couleur. Mode d’emploi pour s’en sortir avec brio.
Choisir ses couleurs est tout un art. Le monde serait divisé en ceux qui devraient opter pour les couleurs chaudes et ceux à qui ne siéraient que les couleurs froides.
Pour connaître la catégorie dans laquelle on se situe, il existe plusieurs techniques. Il y aurait la couleur des veines (si elles sont vertes, il faut opter pour les teintes chaudes et si elles virent vers le bleu, c’est les couleurs froides). Autre option : les métaux précieux. On vacillerait d’un côté ou de l’autre selon que notre teint soit plutôt magnifié par l’or (couleur chaude) ou l’argent (couleur froide). Enfin, il y a aussi la fameuse répartition par saison. La population serait plutôt été, automne, printemps ou hiver selon sa carnation ou encore la couleur de ses yeux et cheveux.
Cette couleur est-elle froide ou chaude ?
Fort bien, mais comme le fait remarquer l’Express Style, on se promène rarement avec un nuancier quand on fait les boutiques et surtout on n’est pas tous capables de percevoir cette subtile nuance de couleur qui fait passer une teinte d’une catégorie chaude à une catégorie froide. Ou pour reprendre les termes de nos confrères : « Qui sait faire la nuance entre le vert d’eau conseillé à la »femme été » et le vert tilleul attribué à la »femme printemps »? ». Le plus simple est donc d’oublier les interdits du genre les blondes ne portent pas du jaune pour s’attarder davantage sur ce à quoi il faut justement faire attention.
Cinq règles d’or
– On ne s’entiche pas des demi-teintes. Exit les beigeasses, les plus ou moins gris, les verdâtres ou encore les choses vaguement jaunes.
– Non, le noir n’est pas forcément votre allié. Il durcit les traits et ternit le teint tout en accentuant les cernes.
– L’importance de la matière : un tissu bas de gamme va appauvrir drastiquement la plus somptueuse des couleurs et donner à l’ensemble un air plouc.
– Vérifiez l’effet de la couleur en la portant à côté de votre visage. N’hésitez pas à vous diriger vers une source de lumière naturelle, puisqu’un néon peut être des plus trompeur.
– Maximum trois couleurs. Deux pour les moins hardi(e)s.
Derniers conseils
– Le blanc et le noir ne sont pas considérés comme une couleur. On peut donc, en théorie, les mélanger avec tout.
– La couleur vous fait peur ? Tentez l’approche par petites touches qui rappellent une tonalité de votre physique (cheveux, yeux, joues). Ou en ne misant que sur les accessoires comme le sac, les chaussures ou encore le châle. On évitera par contre de nécessairement coordonner les trois.
– Plus tôt que d’associer une couleur marquée avec du noir, optez pour une couleur plus douce. Pour mélanger deux couleurs, on combine des couleurs opposées du cercle chromatique qui sont complémentaires. Par exemple le rouge et vert, l’orange et bleu, ou encore le jaune et violet. On veillera tout de même à mettre la teinte la plus claire là où l’on souhaite accrocher le regard. On peut aussi opter pour un camaïeu de couleurs, mais l’effet n’est pas toujours garanti et demande un certain savoir-faire.
– On évitera par contre les associations vert et bleu, marron et noir, rouge et rose, bleu marine et noir, prune et violet ou encore lavande et parme. Ceci dit, de tels mélanges sont possibles, mais c’est alors une question de nuances de haute voltige. En d’autres termes: pas à la portée de tout le monde.
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