Portrait de Bar Refaeli, une fille en or

Catherine Pleeck

Sa beauté affole les hommes. Bar Refaeli, top parmi les tops, joue les ambassadrices de charme pour la maison Piaget. Une fille qui se veut avant tout normale et voit la vie en rose(s).

Elle arrive, pimpante, moulée dans sa robe en soie verte. Brushing, maquillage et manucure impeccables. Un corps de rêve, couleur miel. Yeux bleus de chat persan, visage piqueté de taches de rousseur et sourire (de promo) aux lèvres. Bar Refaeli, élue Femme la plus sexy du monde par le magazine Maxim en 2012, est à Bruges pour la première fois, « une ville magnifique », complimente-t-elle. La belle n’est pas là pour le tourisme, mais pour présenter la nouvelle collection de bijoux Piaget Rose, dont elle est l’ambassadrice.

Cela fait un peu plus de trente ans que la manufacture suisse d’horlogerie et de joaillerie met à l’honneur la reine des fleurs dont une variété porte même le nom d’Yves Piaget, le président actuel de la maison. Une forme luxuriante, une teinte qui va du rose pâle au violet, plus de 80 pétales dentelés et un parfum fort : cette rose unique ne pouvait qu’inspirer une série de joyaux d’exception…

 » Pour une fille, c’est un conte de fées que de pouvoir assurer la campagne d’une telle ligne de joaillerie. Tout n’est que luxe, féminité et beauté « , détaille la top israélienne, qui avoue être une adepte de bijoux, que ce soit sur les tapis rouges ou lorsqu’elle va retrouver ses copains, à la plage.

A 28 ans, Bar Refaeli a déjà parcouru le monde en long et en large, coachée et managée par sa mère, Tzipi Levine, ancien mannequin des années 70. Des débuts dans des campagnes de pub dès l’âge de huit mois. Une carrière de top model sérieusement lancée à 15 ans, après un passage par la case  » appareil dentaire « . Couverture du magazine culte Sports Illustrated à 17 ans, muse du parfum L’Instant Magic de Guerlain ou d’une campagne de maquillage Chanel, pubs et éditos de mode en masse, défilé pour la toute-puissante marque de lingerie américaine Victoria’s Secret… Elle est au firmament. Ce qui ne l’empêche pas de s’octroyer une pause, lorsque le rythme s’accélère trop à son goût – ses refus sont d’ailleurs légendaires dans le milieu.

Cette unique fille d’une fratrie de quatre enfants a grandi dans le ranch de ses parents, à vingt minutes de Tel-Aviv. Une top israélienne, dont les grands-parents sont rescapés des camps d’extermination, cela attire forcément l’attention.  » Si je venais de Russie, personne ne me parlerait de mes origines, remarque la jeune femme. Les gens s’imaginent qu’on vit dans le désert et qu’on se déplace à dos de chameau. Je leur parle des plages, des buildings qui ressemblent à New York. Pour moi, il ne s’agit pas de donner une bonne impression de là où j’ai grandi, mais de dire la vérité. Même si je vois des images d’attentat dans les médias, je ne ressens pas de climat d’insécurité, quand je me promène en ville.  » Et la demoiselle de prôner un discours d’ouverture, d’entente et de paix, sans pour autant vouloir rentrer dans des considérations politiques –  » je ne suis que mannequin, pas politicienne « …

Son avenir, Bar Refaeli l’imagine sans stress :  » De nos jours, une top internationale peut facilement travailler jusqu’à 40 ans et plus.  » Elle s’investit par ailleurs dans la nouvelle appli fashion Mika Look. Et a lancé, il y a dix-huit mois, Under.Me, une ligne de lingerie composée de basiques.  » Il n’est pas question de dentelle, mais de sous-vêtements confortables « , décrit celle qui se définit comme une fille normale, dont la tenue fétiche n’est autre qu’un jeans, un tee-shirt et des ballerines.

Pour preuve, l’ex de Leonardo DiCaprio ne nourrit pas d’ambitions démesurées pour son futur. Après avoir eu un début de carrière des plus intenses, la belle envisage de prendre du temps pour soi, d’étudier l’histoire de l’art ou améliorer son espagnol. Mais son rêve ultime n’est autre que de fonder une famille. Une fille normale, on vous dit.

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