Poser sans artifices contre la société du paraître

© Ophélie Longuépée
Isabelle Willot

L’été incite à dévoiler la peau et les chairs telles qu’elles sont.

A l’origine, il y a ce constat, qu’on a toutes fait un jour ou l’autre, devant les pages glacées d’un magazine ou en regardant défiler les images lissées sur les sites de vente en ligne : quel point commun y a-t-il, finalement, entre ces corps parfaits à force d’être retouchés que l’on nous présente et celui, le nôtre, qui portera peut-être un jour ces vêtements que l’on s’apprête à acheter sans même les avoir essayés ?

Elles sont cinq à avoir pris la pose sans artifices, en sous-vêtements parce que l’été incite à dévoiler la peau et les chairs telles qu’elles sont.  » Au départ, nous ne savions pas très bien où nous allions, rappelle Sybille Wallemacq, l’une des protagonistes du projet et fondatrice de T.R.U.C., un commerce de mode vintage et made in Europe. Cela n’a pas été très difficile de convaincre les cinq participantes de se dévêtir devant l’objectif. En revanche, il a fallu ensuite accepter les images.  » Et ce qu’elles pouvaient renvoyer de non-conforme à ce qu’impose la société du paraître.

Le résultat de ce travail est à découvrir jusqu’au 30 septembre prochain, chez Idyl Conscious Beauty, à Bruxelles, et sur le compte Instagram @real_women_projet.

37, rue Tasson-Snel, à 1060 Bruxelles.

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