Quelques adresses new-yorkaises

En complément de ma note de la semaine dernière, voici les adresses des endroits qui m’ont plu lors de mon weekend à New York.

Encore une fois, je préfère préciser que je ne connais pas super bien la ville (ce n’était que ma troisième visite là-bas), ces « spots » ne sont donc pas forcément les meilleurs, seulement d’authentiques coups de coeur. J’espère que ça servira à d’autres, et n’hésitez pas à compléter (ou contredire) la liste.

The Smile – 26 Bond Street – Mon resto préféré du weekend, relax, accueillant et impossible à trouver ailleurs qu’aux Etats-Unis. Cette ancienne fabrique de montres s’est reconvertie il y a quelques années en bar-boutique. On peut y acheter deux-trois bricoles telles que le carnet de The Selby, mais c’est surtout l’endroit idéal pour savourer un succulent sandwich au roast beef avant de poursuivre sa balade dans le Village (mon quartier favori de New York). En sortant, n’oubliez pas de jeter un oeil à l’intrigant bâtiment de verre et de métal d’Herzog & de Meuron, au n°40.

Freemans – Dans le Lower East Side, au bout de la Freeman Alley, sur Rivington St, entre Bowery et Chrystie – Idéal pour un brunch le dimanche matin. On y déguste oeufs brouillés, macaroni au fromage, gaufres et pancakes sous les têtes de cerfs. Une adresse aussi bobo que la première, très prisée des New-Yorkais. Attention, arrivez tous en même temps sinon on vous fera attendre au bar jusqu’à ce que vous soyez au complet… au risque de perdre votre table.

Il faut aussi que je vous parle de Pulino’s Bar & Pizza, situé au 282 Bowery, le dernier né de Keith McNally. Les New Yorkais lui doivent déjà des institutions telles que le Pastis, le Baltazar, l’Odeon et quelques autres restos que je n’ai pas encore eu la chance de visiter. Autrement dit, si Paris a les frères Costes, New York a McNally. Sauf que McNally s’est forgé un destin autrement plus romanesque et que ses bébés resssemblent plus à un décor de cinéma que le Georges ou le Café Marly. Le New York Times a fait un portrait de lui récemment. Le Pulino’s qu’il vient d’ouvrir sert une cuisine italienne raffinée dans un cadre soigné. Le dernier jour, nous y avons goûté les pizzas extra fines tout en admirant les murs décorés de bouteilles de whisky. Une réussite.

Côté mode, je suis allée faire un tour chez Rag & Bone (119 Mercer St). J’entends de plus en plus parler des basiques et des jolies pièces tailleurs de cette marque de prêt-à-porter homme et femme. Le magasin est beau et le classicisme de la collection m’a plu, mais les prix m’ont vite fait décamper. Idem chez Opening Ceremony (35 Howard St) et Anthropologie (qui arrive d’ailleurs bientôt à Paris). Partout, le rapport qualité-prix me semblait moins convaincant que chez nos marques européennes. Vous me direz: t’avais qu’à aller chez Century 21 et Urban Outfitters. Oui, c’est vrai. Sauf que le courage d’affronter la foule qui se pressait là-bas m’a manqué.

J’ai tout de même fait une razzia de tee-shirts chez J.Crew, la marque de basiques casual à prix raisonnables aussi célèbre que Gap aux Etats-Unis. Je suis aussi allée me balader chez John Varvatos (photo ci-dessus) au 315 Bowery. La marque est trop chère et exclusivement masculine, mais la déco de cet ancien club punk rock vaut à elle seule une visite. J’ai par ailleurs failli craquer pour une lampe « Exit » chez B-4 it was Cool, un très gentil antiquaire de Houston Street. Enfin, à Williamsburg, j’ai bien aimé Bird (203 Grand St), probablement le multimarque le plus bobo de Brooklyn.

Je tiens d’ailleurs à remercier tous ceux qui m’ont recommander une visite à Williamsburg sur Facebook ou par mail. Cette partie de la ville mérite assurément une visite, même quand on ne reste que quelques jours à New York. On s’y sent un peu vieux passé 30 ans tant tout le monde là-bas cherche à paraître cool, mais l’ambiance assez similaire à celle de Camden Town à Londres vaut le déplacement, et ça n’est finalement qu’à quelques minutes de Union Sq en métro.

Enfin, je ne peux parler de New York sans vous dire quelques mots sur le Standard Hotel où nous avons séjourné. Cet imposant bâtiment de 18 étages planté dans le Meatpacking District surplombe la nouvelle High Line (sorte de coulée verte en bordure de l’Hudson). Un emplacement idéal, des baies vitrées qui donnent sur une vue à couper le souffle (j’ai pris la photo de notre chambre), une déco scandinave qui fait oublier qu’on est dans un hôtel… Pendant quatre jours, j’y ai vécu un rêve éveillé. Les chambres avoisinent les 200$. Ca peut paraitre cher, mais pour New York ça n’a rien d’excessif, et l’expérience que l’on y vit est tellement mémorable que ça les vaut.

Pour vous donner une idée de l’attention portée à chaque détail, la dernière photo est extraite de la vidéo diffusée dans les ascenseurs. Signé Marco Brambilla, le film est visible dans son intégralité sur son site. Un chef d’oeuvre impressionnant qui vous fait passer de l’enfer au paradis en quelques minutes.

Géraldine Dormoy

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