Quand la broderie tisse des liens avec l’engagement politique, cela donne Embroidering Palestine, une exposition imaginée par le MoMu où l’artisanat devient un acte de résistance collective.
Parfois, une veste brodée en dit plus long que mille mots. C’est ce que souhaite démontrer le MoMu anversois à travers l’exposition Embroidering Palestine, dont la commissaire Rachel Dedman est une experte internationale en matière de broderie palestinienne et de mode du Moyen-Orient. Les Palestiniens ont une riche tradition de broderie : au XIXe et au début du XXe siècle, le tatreez – signifiant « broderie » en arabe – révélait les origines et l’identité de celui qui le portait. Aujourd’hui, sa signification est surtout symbolique : l’artisanat est devenu une expression tangible de la résistance collective. L’exposition met en lumière la politisation de la création, en montrant notamment comment le textile contribue à forger une identité et comment la tradition artisanale continue d’inspirer les créateurs palestiniens contemporains.
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