Vermeulen, marque déposée

Il ne fait pas bon s’appeler Vermeulen au doux pays de la mode belge. Diplômée de La Cambre en juin 2006, la jeune styliste Marjorie Vermeulen en fait aujourd’hui les frais alors qu’elle espérait lancer prochainement sa propre marque de vêtements sous son patronyme.

Mais voilà, un autre Vermeulen sévit en terre modeuse en la personne d’Edouard, responsable de la très célèbre griffe Natan, et ce dernier n’entend pas partager la moindre parcelle de son nom qu’il a déposé en tant que marque. Déconfite, la jeune femme préfère jeter l’éponge car elle n’a, dit-elle, « ni l’énergie, ni le temps, ni les moyens financiers de se battre devant les tribunaux pour officier sous son propre nom. » Après un passage remarqué à Paris dans les ateliers des labels Chloé et Rue du Mail by Martine Sitbon, la belge Marjorie Vermeulen espérait en effet lancer sa propre marque avec le soutien de Job’In Design, une structure de la Région wallonne qui aide à la création d’entreprise. Le dossier était en cours de finalisation, jusqu’à cette contrariété soulevée par l’Office Benelux de la Propriété Intellectuelle. La jeune créatrice bruxelloise a bien tenté de convaincre Edouard Vermeulen de la laisser oeuvrer sous son propre patronyme, mais le styliste de la maison Natan s’est montré poliment intransigeant. Une position d’autant plus décevante qu’aucun vêtement ne porte d’étiquette, sur le marché belge, avec la marque Edouard Vermeulen en solo. Pour son premier défilé prévu l’été prochain, Marjorie Vermeulen devra donc trouver un nouveau nom. Pas très fair play, Monsieur Natan…

Frédéric Brébant, Trends Tendances

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content