Virtual shopping

Faire ses achats depuis son canapé : une activité de plus en plus pratiquée. Et qui oblige les marques de luxe à s’adapter.

Pas un jour ne passe sans qu’une griffe n’annonce le lancement de son site d’e-commerce :Bensimon dernièrement, mais aussi Petit Bateau, Paule Ka, WE, les bijoux de Christa Reniers ou la boutique anversoise de luxe Verso.

Cet été, ce sont les créateurs italiens Dolce & Gabbana qui mettaient en vente leurs collections Femme et Homme sur un large marché (leur site est disponible en sept langues, c’est dire). Même stratégie pour John Galliano, qui tente de se refaire une santé avec sa seconde ligne vendue sur Gallianostore.com. Sans oublier Karl Lagerfeld, qui a choisi de ne relancer sa griffe éponyme que sur le Net, dès février 2012.

Même les marques qui n’ont pas (encore) franchi le cap de l’e-shop proposent déjà un contenu digital à valeur ajoutée, ayant bien compris que leur présence sur Internet est nécessaire mais pas suffisante. La maison Dior propose ainsi depuis quelques semaines une version 2.0 de son site Web, afin de dévoiler l’ensemble de son univers. Démarche similaire du côté de Chaumet, dont l’application Be a Princess, permet aux propriétaires d’un smartphone de se prendre en photo, coiffés d’un diadème de Joséphine de Beauharnais.

Du côté des sites de ventes privées sur Internet, les plates-formes Showroomprive.com, Vente-privee.com, TheCorner.com ou Asos.com ne sont pas en reste. Elles rivalisent d’imagination et conçoivent des vidéos et shootings mode qui mettent en scène leurs nouveautés, directement inspirées des défilés. Tout est bon, quand il s’agit de donner de l’inspiration en matière d’achats…

C.P.

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