Ashley Judd remet la presse people à sa place

© Reuters

Souvent, les stars subissent les attaques de la presse people en silence. C’est sans compter sur Ashley Judd, qui n’hésite pas à défendre la cause des femmes contre le paternalisme américain ambiant. Il ne fallait pas chercher une diplômée en Etudes Féminines.

Pas facile d’être une femme, et certainement pas devant un objectif, à Hollywood qui plus est. Quand ce n’est pas Jessica Simpson qui se fait publiquement humilier parce que (sic) « elle donne un mauvais exemple aux femmes enceintes en prenant trop de poids », ce sont les paparazzis qui traquent la moindre photo de cellulite afin de pouvoir faire la une des magazines passés maîtres des « les stars sont comme nous », comprenez laides, grosses et angoissées, au vu des photos choisies.

Mais quand on s’attaque à une féministe reconnue, il fallait bien s’attendre à un peu de répondant. Ashley Judd (de Double Jeopardy, High Crime et Heat) a été décriée récemment suite à plusieurs photos d’elle la montrant le visage gonflé. Accusée d’être accro aux procédures médicales pour atténuer les effets du vieillissement, son apparence a été disséquée dans les médias par plusieurs médecins analysant minutieusement les opérations qu’elle aurait subi. En gros, non seulement elle devient vieille mais en plus, elle aurait le mauvais de se faire prendre en flagrant délit de chirurgie esthétique; parce que vieillir est inacceptable mais l’avouer et vouloir y remédier aussi (cfr les critiques récentes à l’encontre de Madonna).

Mais voilà, la belle est surtout malade et doit prendre des stéroides. Elle ne s’est du coup pas gênée pour s’adresser aux médias. Elle y dénonce les attaques de la société mais ajoute que les femmes sont aussi les premières à se faire du mal entre elles, perpétuant cette mentalité misogyne.Là où n’importe quelle autre star s’excuserait de façon plus ou moins déguisée, elle en profite pour expliquer qu’elle et son corps ne sont pas une propriété publique, peu importe son métier ou sa célébrité. A lire, vraiment.

VS.

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