Isabelle d’Ornano en 5 mots

ISABELLE D'ORNANO © JANIS RATNIEKS
Delphine Kindermans
Delphine Kindermans Secrétaire de rédaction au Vif

Avec son époux, Hubert d’Ornano, elle a fondé Sisley il y a plus de quarante ans. Cet empire de la beauté, aujourd’hui présent dans 95 pays dans le monde, a inauguré sa première Maison, à Paris.

Mécénat

La marque doit son nom au peintre impressionniste britannique que le couple d’Ornano, amateur d’art, appréciait particulièrement.  » On a toujours essayé de soutenir les artistes. Sans Laurent le Magnifique, qui est allé jusqu’à offrir sa propre chambre à Michel-Ange, Florence ne serait pas devenue ce qu’elle est !  » Pour aménager la Maison, et avec l’aide de sa fille Christine, Isabelle d’Ornano s’est personnellement investie, cédant meubles, oeuvres et objets de ses résidences de Londres et Miami.

Champs-Élysées

C’est au numéro 5 de la rue de Friedland, à un jet de pierre des Champs-Élysées et de la place de l’Étoile, à Paris, que Sisley s’est récemment installé dans un imposant bâtiment Art déco.  » L’idée était d’avoir un seul lieu qui incarne la marque et qui regroupe à la fois nos bureaux, un salon où l’on puisse organiser de petits événements ou recevoir, une boutique et un institut attenant.  » Dans ce dernier sont proposés quatre soins exclusifs en plus des classiques de la marque, destinés à répondre aux besoins des citadines (stress, pollution, etc.).

Bar à parfums

Loin de l’ambiance froide et aseptisée de certains instituts, l’espace ouvert au public joue la carte d’une déco chaleureuse, incluant des pièces uniques. Mention spéciale pour le bar à parfums ou les tables en métal en forme de bouches, signées par l’artiste Marika Carniti Bollea. On pointe également, outre un canapé Jetlag de la designer India Mahdavi, d’impressionnantes suspensions d’Alvaro Catalán de Ocon, réalisées à partir de bouteilles en plastique recyclé. Un clin d’oeil, parmi d’autres, au lien qui unit Sisley et la nature.

Famille

 » Travailler en famille est une force et compte bien plus d’avantages que d’inconvénients. En théorie, j’ai toujours le dernier mot. Mais dans la pratique, je laisse mon fils, Philippe (NDLR :le P.-D.G. du groupe), avoir raison ! De mon côté, je reste impliquée dans la communication. Et si nous avons maintes fois été approchés, nous avons toujours fait le choix de ne pas entrer en Bourse. « 

Followers

 » Aujourd’hui, les instagrammeuses, blogueuses et influenceuses sont devenues incontournables quand on veut assurer la visibilité d’un produit… même si on préférerait ne pas avoir besoin d’elles. Souvent, elles ont le visage qu’il faut, mais pas forcément la compétence. Christine, ma fille, maîtrise le secteur digital et l’impact des followers bien mieux que moi. Personnellement, je trouve ça casse-pieds. « 

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