Naomi Watts, rencontre avec une actrice éclectique

Naomi Watts, aux Golden Globes, le 11 janvier 2015 © Reuters

En 2015, l’actrice s’invite au casting du second volet de la saga Divergent. A 46 ans, la nouvelle égérie L’Oréal Paris ose aussi la comédie. Rencontre.

Vous rappelez-vous de ce qui vous a donné envie de devenir actrice ?

Mon premier souvenir de ma mère sur les planches remonte à mes 4-5 ans : je la voyais sur scène, avec son joli costume, sa voix si particulière, c’était fascinant. Je passais un moment délicieux mais je n’arrêtais pas de lui faire signe. Evidemment, elle ne répondait pas car elle était totalement dans son personnage jusqu’à ce que, de manière quasi imperceptible, elle me fasse un clin d’oeil. C’est à cet instant-là que j’ai compris qu’elle  » jouait « , qu’elle était dans un monde imaginaire. J’ai tout de suite eu envie de faire la même chose. Bien sûr, ce n’est qu’à l’adolescence que j’ai réalisé que cela pouvait être un vrai métier. C’est alors devenu clair pour moi : c’était ce que je voulais faire dans la vie.

Si l’on regarde votre filmographie, vous avez surtout incarné des personnages au destin tragique – on pense tout de suite à Lady Diana bien sûr, mais aussi à la mère qui voit sa famille emporter par le tsunami de 2004 dans The Impossible ou à une ex-junkie dans 21 grammes. Arrivez-vous facilement à les  » abandonner  » ?

Il y a un an, je vous aurais répondu, sans hésiter, que je pouvais très aisément sortir de mon rôle à la fin de chaque journée de tournage. Mais il se fait qu’en 2014 j’ai enchaîné, si pas des comédies au sens strict du terme, en tout cas des films plus légers. Et c’est indéniablement plus simple de se vider la tête, de revenir à la  » vraie  » vie lorsque l’on joue ce type de personnage. Dans St Vincent, je me glisse dans la peau d’une stripteaseuse russe, enceinte de surcroît, et amie d’un vieux misanthrope interprété par Bill Murray. Vous pouvez vous imaginez ça (elle rit) ? C’était très drôle pour moi, en tout cas. Je ne regrette certainement pas mes rôles plus intenses, mais j’avais besoin de changement.

On vous retrouvera aussi en 2015 à l’affiche du deuxième volet de la saga Divergent. Dans le camp des bons ou des méchants ?

Je ne peux pas vous le dire car on nous a vraiment demandé d’en révéler le moins possible avant la sortie du film. Pour ceux qui ont lu les livres, je serai Evelyn, un personnage plutôt extrême, à la personnalité complexe. Je garde un souvenir incroyable de ce tournage. L’équipe est formidable et les jeunes acteurs tout simplement fantastiques.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

>>> Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Le Vif Weekend de ce 16 janvier 2015.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content