Rencontre avec Matthias Schoenaerts, pur et dur

© Reuters

Inoubliable dans De rouille et d’os, Matthias Schoenaerts prête son visage à deux campagnes de pub Louis Vuitton. Il ne se prend pas la tête pour autant. Et se livre cash. Tête-à-tête à Paris, dans les coulisses du dernier défilé Homme de la griffe française.

Maintenant que vous êtes une star internationale, pas mal de marques ont dû vous approcher pour que vous deveniez leur égérie. Pourquoi avoir choisi Louis Vuitton ?

Je ne sais pas comment ça marche dans le business, mais ce sont plutôt eux qui m’ont choisi en fait… Mais j’aime l’idée que cette marque fasse tout fabriquer en Europe. Qu’on n’exploite pas des gens quelque part sur la planète pour ensuite revendre des produits plusieurs milliers d’euros. C’est honnête comme manière de travailler. Et c’est sans doute pour cette raison que cela dure depuis si longtemps. Que cette marque est respectée et admirée partout dans le monde, finalement. En tout cas, je ne me considère pas du tout comme un mannequin.

En deux ans, votre carrière a pris un tout autre tournant. Cette accélération fulgurante, vous gérez ?

J’en ai pris conscience, oui, mais je n’ai pas eu le temps de me prendre la tête avec ça. Parce que j’étais tout le temps en train de travailler. Sur le tournage, il faut être présent, physiquement mais aussi mentalement. Je suis toujours dans l’instant présent. Après, toute cette agitation, je fais avec. L’être humain est capable de s’adapter à tellement de choses et là, en l’occurrence, ce n’est pas un drame non plus ce qui m’arrive.

Avez-vous l’impression de réaliser votre rêve de gosse, finalement ?

Pas du tout ! Je suis super reconnaissant de ce qui m’arrive aujourd’hui, mais je n’en ai jamais rêvé ! Ma philosophie a toujours été la même : il faut être là où on est. Bon, attention, quand je m’écoute, ça sonne un peu comme un truc à la  » aware  » de Jean-Claude Van Damme ce que je dis là. Je reformule. Quand on accepte un projet, il ne faut pas dire oui en pensant à ce que cela va pouvoir vous apporter. Il faut être dedans, se donner à fond.

>>> Retrouvez l’interview complète de Matthias Schoenaerts dans Le Vif Weekend du 14 février 2014.

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