Mathieu Nguyen

Une Saint-Valentin comme si de rien n’était

C’est pour bientôt: plus que quelques semaines et l’on fêtera l’un des plus mornes anniversaires qu’ait pu connaître l’espèce humaine dans son histoire récente. En prenant la mi-mars pour point de départ, le tour complet du calendrier sera effectué d’ici une poignée de jours et nous pourrons nous targuer d’avoir vécu/subi douze mois confinés.

Après la Fête des mères et des pères à distance, les vacances reportées ou relocalisées, les examens et la rentrée des classes par Zoom, Noël « qu’on n’allait quand même pas fêter par Skype » et un Nouvel An passé devant la télé sans culpabiliser, le dernier événement marquant de ce cycle se profile à l’horizon: la Saint-Valentin.

Comment notre magazine a-t-il décidé de traiter cet incontournable marronnier? C’est simple: partant du principe que l’on en avait tous un peu ras-la-casquette de tout réinventer, on a fait comme si de rien n’était. Bien sûr, on aurait pu faire l’impasse et prétendre que « l’amour se fête toute l’année », mais on imagine que les petits malins qui serinent ce genre de poncifs n’ont pas passé les 300 derniers jours scotchés H24 à leur dulcinée.

Au programme, amour et sexualité à portée de clic ou d’envergure cosmique, un détour par la case body positive pour aimer son corps tel qu’il est, un focus sur les bulles – pas « sociales », celles qui pétillent, les vraies -, des idées de recettes gourmandes, ainsi que des suggestions de destinations romantiques – loin de nous l’idée de vous encourager à piétiner frontières et recommandations, mais il n’est pas interdit de faire des projets, des rêves et des plans d’évasion. L’air de rien, on aura fait notre possible pour donner le change. En pure perte peut-être, on laisse ça à votre appréciation – heureusement, il paraît que la Saint Valentin n’est qu’une vulgaire fête commerciale à laquelle personne de censé ne prête attention.

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