On a testé: un scooter électrique pliable

© STIGO
Florence Mendez

Trop de kilomètres à avaler chaque matin pour vos pauvres pieds ? On a peut-être trouvé la solution. Hybride du scooter et du vélo pliable, le scooter électrique pliable offre confort et rapidité. Et il est facile à transporter.

Permettez-moi de commencer cette chronique par un message adressé au directeur de la NASA (oui, il lit Le Vif Weekend). Jim (ou Brad, on peut dire les deux), mon grand, il serait temps de t’intéresser aux vrais problèmes de l’humanité. La surveillance des astéroïdes géocroiseurs susceptibles d’anéantir notre civilisation ou la découverte d’une nouvelle planète habitable, ça va bien deux minutes, mais nous ce qu’on veut, c’est la téléportation ! Une solution de mobilité pour les gens comme moi, alors qu’ils viennent à peine de quitter la maison.

La petite taille de l’engin m’a très vite rassurée : un centre de gravité proche du sol réduit déjà pas mal le risque de chute, même si cela donne à l’objet un côté jouet pour enfants

Puisque ce n’est malheureusement pas pour tout de suite, je vous propose cette semaine un coup de projecteur sur un moyen de transport qui peut faciliter les déplacements en ville tout en préservant l’environnement. J’ai nommé le scooter électrique Stigo. En plus d’être léger (14,1 kilos), relativement rapide (25 km/h) avec une autonomie de 40 km, il se replie très facilement, en quelques secondes, ce qui permet de le ranger sans souci.

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.© Stigo

L’idée de rouler à deux roues me faisait un peu peur. Mon sens de l’équilibre douteux m’a valu de me casser non pas une mais deux dents, à skateboard, en remontant une rue. Toutefois, la petite taille de l’engin m’a très vite rassurée : un centre de gravité proche du sol réduit déjà pas mal le risque de chute, même si cela donne à l’objet un côté jouet pour enfants. On se sent donc un peu stupide au début mais, sous le soleil, dans des artères dégagées, c’est assez idéal et cela procure un agréable sentiment de liberté.

Moi qui ne jure que par ma voiture j’ai été convaincue, même si je serais curieuse de voir ce que cela donne sur une chaussée rendue glissante par la pluie, au beau milieu d’une centaine de voitures. Un peu rédhibitoire tout de même : son prix. Entre 1500 et 2000 euros, cela représente un sacré investissement.

Si l’expérience ne vous tente pas plus que cela, sachez qu’il existe d’autres services pouvant convenir à tous les usagers. Les automobilistes, las de perdre une à deux années de vie à chercher où se garer, peuvent utiliser le service BePark, qui permet de localiser et louer un emplacement pour une durée déterminée. Les adeptes du covoiturage ne sont pas oubliés non plus, l’appli DriveMyKids permet ainsi aux parents d’enfants fréquentant la même école de se partager les trajets. Dans la même veine mais pour adultes, Keolis propose des bureaux-bus, des navettes d’entreprises spécialement équipées (prises, Wi-Fi, café…) afin que les workaholics puissent se mettre tout de suite au travail.

Envie de tester ? Toutes ces alternatives sont présentées à l’espace pop-up Mo’, mis sur pied à l’avenue Louise par la Chambre de commerce de Bruxelles, qui, en collaboration avec le mouvement citoyen Proud to be Brussels, organise également un afterwork Proud to move for Brussels (*), ce 20 septembre, pendant la semaine de la mobilité. Bonne route si vous êtes à table !

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