Rencontre avec Charlize Theron, actrice au top qui n’osait rêver si grand

Charlize Theron et son compagnon Sean Penn, avant le défile haute couture de la maison Dior, le 7 juillet 2014 à Paris © REUTERS/Philippe Wojazer

A 39 ans, la star sud-africaine, héroïne de la nouvelle campagne J’Adore, mène sa vie tambour battant. Voici un extrait de notre rencontre avec cette femme au discours franc et sûre d’elle. Dans le bon sens du terme.

La belle reçoit dans la suite cosy d’un palace parisien pour parler de ses dix ans de collaboration avec Dior – dans la nouvelle campagne, elle retrouve le château de Versailles dont elle s’évade en grimpant le long d’un filin de soie vers un monde aux accents futuristes – mais pas que. Car si Charlize sait garder ses distances, elle joue le jeu de l’interview avec une étonnante sincérité. Un mot qu’elle aime par-dessus tout.

Cela fait une décennie déjà et trois campagnes que vous êtes le visage du parfum star de Dior. Qui est la femme J’adore et comment a-t-elle évolué ?

C’est une femme qui sait ce qu’elle veut et qui est à l’aise avec elle-même, sa sensualité, son pouvoir, sa beauté… Sa confiance s’est accrue pendant cette décennie. En un sens, elle est restée la même, ce dont je suis très fière car cela veut dire que nous avons réussi à être fidèles à l’inspiration du départ. Retrouver Jean-Baptiste Mondino, c’est un peu comme boucler la boucle. C’est lui qui était derrière l’image de cette fille qui se débarrasse de tout, même de sa robe et de ses bijoux. Il fallait oser traiter un nom si prestigieux que Dior de cette manière, à l’époque. Et ce faisant, nous avons mis la barre très haut, je crois que les autres marques ont toujours du mal à suivre !

Dix ans plus tard, il est normal que cette femme qui était en conflit avec une certaine idée que l’on se fait de la beauté ne soit pas restée bloquée dans cette posture. Elle est désormais bien avec sa robe dorée, son statut. Elle s’accepte mais sans complaisance car elle cherche malgré tout à avancer, à s’échapper, à se projeter dans l’avenir.

Votre vie est-elle à la hauteur de ce que vous aviez imaginé en vous lançant dans cette carrière ?

Ce serait vraiment prétentieux, voire présomptueux, de le prétendre ! Réussir sa carrière en tant qu’acteur de cinéma, avoir la chance de travailler pendant plus de dix ans avec une maison comme Dior et être aussi bénie que je le suis sur le plan privé, personne n’ose rêver en grand comme cela !

Je me souviens très bien de mes débuts. J’avais 21 ans, je commençais à m’en sortir et à prendre goût à ma nouvelle vie d’actrice. Jusque-là, j’avais accumulé un tas de petits boulots et pour la première fois, je pouvais vivre de mon métier. C’était déjà extraordinaire ! Je me disais alors : si je peux réussir à ne faire que cela dans la vie, ce job que j’adore, je réaliserai mon rêve. C’était déjà énorme. Le reste, c’est juste un magnifique bonus ! Dont je suis très reconnaissante…

Oseriez-vous nous confier quelque chose d’inavouable ?

Je suis super gourmande, mais ça tout le monde le sait (rires). Voilà, j’ai trouvé : je suis obsédée par les émissions de télévision comme 48 Hours ou Dateline NBC (NDLR : des équivalents américains de Faits Divers, Le Mag, Affaires Criminelles ou Présumé Innocent). Je les trouve réconfortantes, elles me fascinent ! J’admets que ça a pu poser problème dans certaines de mes relations amoureuses. Apparemment, regarder ce genre de trucs au lit quand la personne à côté de vous essaie d’être romantique ou simplement de s’endormir ne rend pas les femmes attirantes ! Mais j’ai enfin trouvé un homme qui aime cela aussi ! Je crois que je suis sauvée.

>>> Découvrez l’intégralité de notre interview dans Le Vif Weekend de ce 21 novembre 2014.

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