Robert Smith – Malin comme un tigre

Tous les quinze jours, Jérôme Mardaga nous parle d’un des musiciens qui a marqué sa carrière.

Le plus malin, c’est lui. Le plus complet, c’est lui aussi. Le petit génie de la mélodie imparable sur une seule corde, c’est encore lui. Celui qui m’a donné envie de chanter en jouant de la guitare, c’est lui. Celui qui m’a convaincu de construire mes disques de A à Z tout seul, c’est lui. Celui qui m’a donné le courage d’exprimer ce que j’avais sur le coeur dans des chansons, c’est Robert. Celui qui m’a aidé à ne plus avoir honte d’être ce que j’étais dans la cour de récréation de mon collège élitiste peuplé de petits adultes névrosés et habillés comme il le fallait, c’est encore lui, c’est Robert. Cher Robert, à 15 ans, je m’habillais et me coiffais comme toi, tu étais le maître à penser. Tes disques, je les chérissais. Tes chansons étaient la bande originale sonore de ma vie. Je collectionnais les lives pirates, les baskets blanches et les blazers noirs. Et tu n’es jamais devenu un homme d’affaires, en tout cas pas à mes yeux. Un jour, tu as déclaré que le groupe Ride était le digne successeur de Cure et aujourd’hui je joue leurs chansons avec leur chanteur, j’ai l’horrible prétention de croire que je fais un peu partie de la famille. Tes disques, je les écoute toujours avec le même frisson même si je m’en suis abstenu pendant dix ans, car j’étais saturé, je ne t’entendais plus. Aujourd’hui je suis abasourdi par ton travail et ton talent, certains de tes disques sont des exemples inégalables de pureté et le jour heureux de mon mariage, je demanderai au DJ de jouer Plainsong à fond les manettes !

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