Toyota Yaris: petite maligne!

Si aujourd’hui la majorité de ses concurrentes dépassent les 4 mètres, la Toyota Yaris ne vise pas les records de dimensions.

Même si sa nouvelle carrosserie s’allonge de 10 centimètres, la nippone peut toujours compter sur sa compacité pour se faufiler en ville. En plus de faciliter les manoeuvres de parcage, ses 3,88 m lui permettent d’afficher un rayon de braquage record de 4,7 m. On apprécie d’autant plus ses dimensions qu’elles ne pénalisent nullement l’habitabilité. Le véhicule offre, non seulement, suffisamment d’espace pour ses passagers arrière mais le coffre bénéficie aussi de son allongement pour passer à 286 l. Petit regret tout de même : jugeant que le volume de coffre devenait suffisant, Toyota a décidé de ne pas reconduire la banquette arrière coulissante caractéristique des deux précédentes générations. Autre marque de fabrique des premières Yaris qui disparaît : l’affichage digital situé au centre de la planche de bord. Il cède maintenant la place à des compteurs ronds, plus traditionnels, positionnés devant les yeux du conducteur. Dans l’habitacle, on note une qualité de finition en net progrès. Bon point également pour le système d’info-divertissement Touch&Go très complet. Il permet de consulter/envoyer des sms, de recevoir des appels, de naviguer dans son i-Pod mais également de consulter la météo et d’effectuer des recherche sur Google via la connexion 3G de son smartphone…

Sur route, on ressent, dès les premiers mètres, le caractère pétillant de la Yaris grâce à la vivacité de la direction. Sur le plan mécanique, le petit 1.0 l trois cylindres est à conseiller aux citadins. Mais il laisse tout de même filtrer de nombreuses vibrations dans l’habitacle. Surtout à l’arrêt, en l’absence de Stop&Start. Mieux équilibré grâce à ses quatre cylindres, le 1.3 l de 99 ch offre également plus de vivacité. Les gros rouleurs pourront opter, quant à eux, pour le vaillant diesel 1.4 D-4D de 90 ch.

Jean-François Christiaens